La junte nigérienne met fin à sa coopération militaire avec la France et rappelle quatre ambassadeurs | À l’étranger

Les putschistes qui ont organisé un coup d’État au Niger la semaine dernière ont mis fin jeudi à leur coopération militaire avec la France. Un représentant de la junte a lu la décision à la télévision nationale jeudi soir. Le nouveau régime a également rappelé les ambassadeurs nigériens en France, aux États-Unis, au Nigeria et au Togo. Leurs fonctions prendront fin, indique le communiqué.

Le représentant qui a lu la révocation des accords militaires avec la France a ensuite ajouté qu’un message diplomatique sera envoyé à la France. La France n’a pas encore répondu.

La France dispose de 1 000 à 1 500 soldats au Niger pour lutter contre une insurrection menée par des groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique qui s’est répandue dans la région.

Le Niger joue un rôle important dans les stratégies françaises et occidentales de lutte contre l’insurrection djihadiste qui sévit au Sahel depuis 2012. Le sentiment anti-français dans la région semble augmenter, alimenté par la Russie, qui est devenue de plus en plus importante ces dernières années à travers le groupe de mercenaires Wagner.

Sous la direction du général Abdourahamane Tchiani, l’armée a renversé il y a plus d’une semaine le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Tchiani s’est proclamé nouveau leader.

Depuis lors, la communauté internationale a accru la pression sur les putschistes pour qu’ils rétablissent l’ordre constitutionnel. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’a pas exclu le recours à la force si cela ne se produisait pas d’ici une semaine. Le bloc qui comprend le Nigeria – la plus grande économie d’Afrique – a également imposé des sanctions économiques au Niger.

Otage

Par ailleurs, le président déchu Bazoum a appelé vendredi la communauté internationale et les États-Unis à restaurer son gouvernement. Il l’a fait dans un article d’opinion paru dans le journal américain Le Washington Post a été publié. Dans l’article, il déclare qu’il est « un otage ».

« En cas de succès, le coup d’État aura des conséquences dévastatrices pour notre pays, notre région et le monde entier », a écrit Bazoum.

Louie Roy

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