Le tribunal a jugé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves juridiques et convaincantes dans cette affaire. Lors de la courte audience, il est vite devenu clair qu’un éventuel acquittement pouvait être attendu.
Le ministère public avait déjà informé le tribunal et la défense à l’avance que le procureur demanderait l’acquittement. Le tribunal a immédiatement statué.
Information
A. était soupçonné d’avoir, du 1er septembre au 1er décembre 2015, informé les assaillants ou aidé à les informer de l’endroit où ils pouvaient acheter des armes à Rotterdam.
Le soupçon était fondé sur une seule déclaration selon laquelle les armes provenaient des Pays-Bas. Cela ne suffit pas pour le ministère public, a déclaré le procureur de la République.
Contact avec la cousine
Il est certain pour l’OM que A. a envoyé un texto à son cousin belge Ali el H., qui aurait fourni les armes à la cellule terroriste qui a commis les attentats. On y parlait de trois « clio » qui étaient prêtes.
Selon A. et son cousin, il s’agissait de drogues douces. A. aurait donné à son cousin une adresse et un numéro de téléphone pour le commerce. Il est clair pour le ministère public qu’il ne s’agissait pas des voitures du même nom.
Cependant, il ne peut être prouvé qu’il s’agissait de fusils d’assaut utilisés par les assaillants à Paris et à Bruxelles.
A. est libre depuis juin 2019 et n’était pas présent à l’audience. Son cousin Ali el H. avait déjà été condamné à dix ans de prison en France pour sa participation aux attentats.
Attentats à Paris
Le 13 novembre 2015, une cellule terroriste a mené des attaques simultanées sur cinq endroits différents à Paris, la capitale française.
Les cibles étaient des restaurants et des cafés, le théâtre du Bataclan (où se déroulait un concert à l’époque) et le stade de football du Stade de France.
Plus de 130 personnes ont été tuées et plus de 350 blessées dans les attaques.