Cela fait trois ans que nous ne nous sommes pas parlé. Ensuite, vous avez ouvert le nouveau showroom d’Aangeenbrug Electro. Comment vas-tu maintenant?
« Ça se passe bien. Ça a été deux années difficiles et la situation n’est toujours pas la même qu’avant. Il y a des problèmes d’approvisionnement partout. Certains appareils tardent à arriver, alors qu’il y a plein d’autres modèles en stock. une bonne équipe et nous pouvons relever le défi ensemble.
Ankie est ton pilier, je pense. La dernière fois, vous avez fait l’éloge de sa contribution à l’affaire. Comment vous êtes-vous connus tous les deux ?
« Adolescent, j’ai fait un voyage de jeunesse dans les Alpes françaises, où nous avons traversé les montagnes avec un groupe. Ankie était également de ce voyage et je l’ai tout de suite aimée. Nous avons rapidement commencé à sortir ensemble. Cependant, j’étais en service militaire. Nous nous sommes écrit des lettres et avons passé des appels téléphoniques. Je suis né et j’ai grandi à Lisse, la région des bulbes. Je n’ai jamais voulu partir, car Lisse est située au centre, à proximité des grandes villes. Mais mon amour pour Ankie était plus fort. Nous nous sommes mariés en 1992 et avons acheté une maison à Westkapelle, car les maisons étaient abordables ici et non à Lisse. Mes parents ne le voyaient pas ainsi. « Avez-vous un travail alors? » ma mère n’arrêtait pas de demander. Non, je ne l’ai pas fait, mais je n’étais pas inquiet. Tout irait bien et il l’a fait. Dans la semaine qui a précédé mon déménagement, j’ai trouvé un poste vacant dans une petite entreprise de réparation et d’installation à Oostkapelle. J’y suis allé en voiture un jeudi soir et j’ai obtenu le poste. C’était un petit commerçant qui s’occupait de tout. J’ai beaucoup appris là-bas. Je suis reconnaissant de la façon dont cela s’est passé, car ce premier emploi a donné naissance à ma propre entreprise. Même si je ne voulais pas partir au début, je n’ai jamais regretté ma décision. C’est calme et confortable ici, un endroit agréable à vivre.
Vos parents le voyaient-ils aussi de cette façon ?
« Oui, une fois qu’ils ont vu que ça allait bien, ils étaient moins inquiets. Ils visitaient régulièrement et appréciaient la côte zélandaise. Ma mère a gardé la famille proche. Pendant les vacances, nous étions toujours ensemble et nous restions en contact. Depuis que mes deux parents sont décédés, le contact avec mon frère et mes sœurs a changé. On sait où se retrouver et se tenir informés, mais on ne défonce pas la porte ensemble. Changer des vies. Il doit y avoir de la place pour ça. Nous le voyons aussi dans notre propre famille. Les enfants grandissent et ont des besoins, des relations et un travail différents. Nous essayons tous de pratiquer les sports d’hiver chaque année, même s’il devient de plus en plus difficile de le planifier pour que tout le monde puisse s’y adonner. Cela ne nous dérange pas si quelqu’un ne peut pas nous rejoindre, mais nous apprécions d’autant plus quand nous sommes ensemble. »
Qu’aimez-vous dans les sports d’hiver ?
« C’est une activité que nous aimons tous. L’un fait du snowboard, l’autre du ski, nous sommes tous occupés. Il y aura aussi beaucoup d’options pour les petits-enfants quand ils seront un peu plus grands. En été, Ankie et moi partons souvent en randonnée dans les Alpes suisses. La paix dans les montagnes est merveilleuse. Nous pouvons marcher ensemble en silence pendant des heures, mais aussi avoir de bonnes conversations. Ça me calme et me vide la tête. C’est pourquoi nous allons souvent nous promener après le travail. Une bouffée d’air frais sur la digue ou une promenade plus longue à travers Oranjezon. C’est agréable d’être dehors. Je me sens plus énergique quand je reviens.
Avec qui aimeriez-vous le plus vous asseoir autour de la table de la cuisine ?
« Il y a beaucoup de gens inspirants avec des histoires intéressantes et de bonnes idées, mais je préférerais m’asseoir autour de la table avec mes parents. Ils sont morts peu de temps après l’autre à un âge relativement jeune, ils n’ont donc pas vécu une grande partie de notre vie. J’aimerais vous raconter comment nos vies se sont déroulées, tant sur le plan privé que professionnel. Ils ont été le fondement de qui je suis aujourd’hui et je leur en suis reconnaissant.
PASSEPORT:
Nom:
Paul Aangenbrug
Âge:
54
Famille:
épouse Ankie, trois filles, dont une vit à la maison, un fils et trois petits-enfants
Passe-temps:
randonnée, sports d’hiver, jardinage
Travailler:
propriétaire Aangeenbrug Electro