Le traité appelle les deux pays à soutenir les mesures visant à protéger les entreprises européennes de la coercition économique et des pratiques déloyales. Par ailleurs, l’Espagne et la France souhaitent une « politique industrielle européenne ambitieuse visant à renforcer l’autonomie stratégique et la résilience de l’UE ».
Ce traité intervient au milieu d’un débat intense au sein de l’Union européenne sur la manière de répondre aux mesures de soutien gouvernementales en vertu de la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA). Les pays de l’UE craignent que l’IRA, qui comprenait 369 milliards de dollars d’investissements pour lutter contre le changement climatique, ne désavantage injustement leurs entreprises. Bon nombre des subventions ne vont qu’aux produits fabriqués en Amérique du Nord.
« La transition verte ne doit pas conduire à la désindustrialisation de l’Europe »
« Nous saluons le fait que les États-Unis participent à la transition verte, mais nous devons parvenir à un accord pour que cette transition ne conduise pas à la désindustrialisation de l’Europe », a déclaré Sanchez lors d’une conférence de presse conjointe avec le président français Emmanuel Macron. Macron a déclaré qu’il était important de « réagir de manière très proactive » à l’égard de l’IRA. « Nous devons accélérer notre technologie verte et notre stratégie ‘Made in Europe' », a-t-il déclaré.
Madrid a déclaré que le nouveau traité d’amitié et de coopération avait renforcé les liens bilatéraux à un niveau que l’Espagne n’avait qu’avec le Portugal, et était conforme à un traité franco-allemand similaire.
Les parties ont également convenu de travailler ensemble pour une défense européenne plus forte de ses frontières et de ses intérêts, tout en soulignant que cela irait de pair avec l’adhésion à l’OTAN.
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