Les attentats, en novembre 2015, ont fait 130 morts. 350 autres ont été blessés.
Salah Abdeslam est le principal suspect et le seul des assaillants encore en vie. Les sept autres ont été tués dans les attaques.
longue barbe
Le Français de presque 32 ans, arrêté à Molenbeek près de Bruxelles en mars 2016, était présent. Il avait une longue barbe, a remarqué la correspondante France Eveline Bijlsma.
Tout en établissant son identité par le tribunal, Abdesalam a déclaré qu’il n’y a « pas de dieu en dehors d’Allah et que Muhammad est son messager ».
« Il ne reconnaît pas le système judiciaire »
Il a également fait cela lors de son procès à Bruxelles en 2018, explique le correspondant Bijlsma. « Il s’est tout de suite mis à provoquer, comme en 2018 à Bruxelles, il voulait clairement faire comprendre qu’il ne reconnaît pas le tribunal. Donc ce n’était pas une surprise ».
Interrogé sur sa profession, Abdesalam a répondu qu’il était « un soldat de l’État islamique ». Les attentats ont été commis au nom de ce mouvement terroriste.
Abdeslam n’a pratiquement rien dit de plus et n’a pas coopéré à l’enquête. « Il était assis là calmement, vêtu d’un T-shirt noir », raconte Bijlsma. Il était également à noter qu’il était le seul suspect à avoir retiré son capuchon buccal lorsqu’il a répondu aux questions du juge.
Faux documents
Outre Abdeslam, treize autres suspects sont également devant le tribunal. Par exemple, ils auraient fourni des armes et de faux documents ou auraient transporté ou hébergé les auteurs. Au total, vingt suspects seront jugés, mais six d’entre eux ne sont pas présents au procès.
Les premiers jours du procès seront principalement consacrés à la procédure de l’affaire, les juges identifiant les parties impliquées et lisant éventuellement un résumé des événements.
Les victimes auront leur mot à dire à partir du 28 septembre, une semaine étant réservée aux témoignages autour du Stade de France. Abdeslam devrait s’exprimer vers janvier 2022. Reste à savoir s’il exercera son droit à la parole.
Mesures de sécurité supplémentaires
Des mesures de sécurité supplémentaires ont été prises dans la capitale française en raison du processus. Plus d’un millier de policiers sont déployés pour assurer la sécurité pendant le procès.
L’affaire durera environ neuf mois. Le verdict est actuellement prévu pour les 24 et 25 mai de l’année prochaine. 330 avocats travaillent sur le procès, 300 victimes sont entendues et le président français de l’époque, François Hollande, témoignera également. Le dossier fait près d’un million de pages d’épaisseur.
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