« L’approche néerlandaise » pour les jeunes transgenres sous le feu

Idem pour Iris. Lorsqu’elle passe un examen de densité osseuse à l’âge de 22 ans, après sa transition, parce qu’elle a des problèmes aux articulations, elle reçoit une mauvaise nouvelle. Le score Z de sa hanche est de -2,5, ce qui indique une ostéoporose. On ne peut pas dire si cela, comme Iris le soupçonne, est le résultat des inhibiteurs de la puberté. Aucune analyse de la densité osseuse n’a été faite avant qu’elle ne commence à prendre les inhibiteurs, selon son dossier médical. Alors que c’est dans les directives internationales est recommandé.

Qu’en est-il des autres conséquences à long terme des inhibiteurs de la puberté ? «Nous sommes conscients que nous ne savons pas encore tout», déclare l’endocrinologue pédiatrique Hannema. Un point d’interrogation important est l’effet des inhibiteurs sur le développement du cerveau. Les critiques soulignent que l’adolescence développe la capacité d’autoréflexion et de pensée critique. Si ce développement est ralenti, qu’est-ce que cela signifiera pour les choix que font les jeunes trans?

Ce n’est que maintenant que la recherche (à l’étranger) commence sur l’effet de l’utilisation à long terme des inhibiteurs de la puberté chez les animaux. Par exemple, les médicaments provoquent des symptômes de type dépressif, selon une étude américaine publiée dans Nature.

« La critique est assez forte », déclare De Vries. « Nous savons que le cerveau des adolescents passe par un développement important et que leur identité se forme, mais nous ne savons pas exactement comment cela se produit, en particulier en ce qui concerne l’identité de genre. » On voit aussi des jeunes qui sont profondément malheureux lorsque la puberté se poursuit, après quoi leur développement cognitif et psychologique s’essouffle. Nous devons donc faire un compromis à chaque fois et nous demander ce qui est le mieux.

Les critiques portent également sur la qualité de la recherche sur le genre. Les études sont invariablement confrontées à des problèmes méthodologiques, reconnaissent les praticiens d’Amsterdam, bien qu’ils pensent que cela est inévitable. Par exemple, il y a souvent un abandon important des participants. Cela peut fausser les résultats, car on ne sait pas comment se portent les décrocheurs.

Louie Roy

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