Quel graphique ou tableau montre le mieux ce qui s'est passé sur les marchés boursiers jusqu'à présent cette année ? Pour Schroders, c’est assez simple : il s’agit du retour sans précédent de la Big Tech américaine et des marchés boursiers relativement minuscules ailleurs dans le monde.
Au 31 juillet, les sept plus grandes sociétés américaines avaient collectivement gagné plus de poids dans l'indice MSCI ACWI que toutes les actions de Chine, du Japon, de France et du Royaume-Uni réunies.
Et même si ces marchés boursiers ne se sont pas si mal comportés du tout. Par exemple, le CAC40 était en hausse de 11,7% en milieu de semaine et le Topix japonais était en hausse de près de 24%.
Le top 7 américain est composé d'Apple, Microsoft, Amazon, Alphabet, Tesla, Meta et Nvidia. Apple et Microsoft sont les plus grands parmi les plus grands, avec des valeurs marchandes de 2 920 milliards de dollars et 2 440 milliards de dollars. Apple devrait connaître une hausse de prix de 38 % en 2023 et Microsoft de 32 %. Ensuite, ça va vite si tu étais déjà un poids lourd.
Loupe
C'est l'un des nombreux développements frappants que l'on peut lire dans Schröders Objectif d’équité Août.
Saviez-vous, par exemple, que le nombre de sociétés cotées en Europe et aux États-Unis diminue rapidement ? Le nombre de sociétés cotées à Londres est désormais inférieur de 60 % à celui de 1996 (1 100 contre 2 600).
A Francfort, c'est un peu moins intense avec une baisse de 40%. Amsterdam a également perdu beaucoup de fonds et ce qui a été ajouté est souvent d'origine étrangère.
Schroders indique en outre dans le rapport que les perspectives de rendement à long terme des actions sont toujours plus élevées que celles des liquidités. Ceci malgré des taux d’intérêt à court terme élevés et des valorisations relativement élevées. Mais attention, « cela pourrait être un parcours semé d’embûches », écrit le gestionnaire d’actifs britannique.
Tout n’est pas cher à Wall Street
Un autre chapitre concerne les évaluations. On pourrait donner l’impression que les États-Unis ne possèdent que des actions chères, mais ce n’est pas le cas. Schroders montre que les petites capitalisations américaines sont très abordables par rapport à leurs moyennes à long terme. Cela s’applique à la fois sur la base des ratios cours-bénéfice (le bénéfice tel qu’on l’appelle) et des P/E à terme (ce que les analystes prédisent pour le bénéfice).
Spéculer sur les actions américaines est de toute façon une mauvaise idée. Les données de Schroders montrent qu’il n’y a eu que deux années depuis 2013 (2017 et 2022) où les actions américaines ont clairement sous-performé les autres.
Toutes les autres années, ils furent les meilleurs ou presque. La bourse britannique a eu l’honneur douteux d’être la meilleure en 2022, avec une perte de 4,8 %.
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