Le comité d’enquête sur les diffuseurs de comportement et de culture (OGCO), qui travaille actuellement sur un rapport sur le comportement transgressif à Hilversum, inclut également la situation dans les ateliers du talk-show Op1 dans son enquête. « Nous incluons l’ensemble de Hilversum dans l’enquête, y compris Op1 », a déclaré le comité.
Le comité, dirigé par Martin van Rijn, devrait partager ses conclusions et un plan d’action d’accompagnement cet été. Le porte-parole de Van Rijn ne peut pas répondre à la question de savoir si les éditeurs du programme Op1 ont fait rapport au comité.
Le diffuseur BNNVARA a quitté Op1 mercredi en raison d’un conflit entre le rédacteur en chef de WNL Bert Huisjes et la rédactrice en chef Rachel Franse. Il y aurait également un environnement de travail dangereux, rapporte le Volkskrant après discussions avec dix (anciens) éditeurs et les parties concernées. Selon de Volkskrant, il y a un certain mécontentement à l’égard de la direction du rédacteur en chef de WNL chez Op1 depuis un certain temps maintenant.
Le conseil de surveillance du radiodiffuseur WNL qualifie le conflit entre Huisjes et Franse de « différend commercial entre égaux ». « En ce qui nous concerne, ce n’est pas une question ou une discussion dans laquelle nous, en tant que conseil de surveillance, devons nous impliquer », déclare le président Bas Eenhoorn.
Huisjes a déclaré mercredi que tous les employés d’Op1 cette année ont été informés de la possibilité de partager leurs expériences avec le comité Van Rijn. « Un environnement de travail sûr est primordial », dit-il. « Les rédacteurs (finals) des diffuseurs et le producteur TVBV peuvent s’entretenir avec un expert indépendant, dont nous souhaitons prendre à cœur les conseils. Les gens doivent pouvoir travailler bien et agréablement.
Selon Huisjes, des travaux sont en cours sur une structure améliorée pour éliminer trop de pression des rédacteurs en chef. « Dans cette réorganisation, aucun reproche personnel n’a été fait », précise-t-il. « C’est une tâche conjointe des diffuseurs et des producteurs de faire un bon programme journalistique et d’éviter trop de pression sur les rédacteurs en chef. »