Les Jeux Olympiques de 2024 à Paris verront un contraste saisissant entre les athlètes français et étrangers.
Le Comité International Olympique (CIO) autorise le port du foulard et d'autres vêtements religieux ou culturels dans le village olympique, mais le Le gouvernement français interdit ses propres athlètes à porter un hijab.
La ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, l'a confirmé dans une interview à France 3. Elle a déclaré que la France maintiendrait sa « politique strictement laïque » pendant les Jeux. Cela signifie qu’il est interdit d’exprimer sa religion à travers des vêtements ou d’autres choses. « Les représentants de nos délégations ne porteront pas de foulard pendant les Jeux », a déclaré le ministre.
La France interdit le port de symboles religieux tels que le foulard, le turban ou la kippa dans les écoles depuis 2004. En 2010, il y a eu une interdiction générale dans les espaces publics et les institutions. Le foulard est également interdit dans le football depuis 2016 par la Fédération française de football (FFF). Le Conseil d'État français a soutenu cette décision en juin.
Le CIO, quant à lui, respecte la diversité et la liberté des athlètes. « Les règles du CIO s'appliquent au village olympique. Il n'y a aucune restriction sur le port du foulard ou de tout autre vêtement religieux ou culturel », a indiqué un porte-parole du Comité.
Cela signifie que notre compatriote Sarah Chaari, qui porte le foulard lors de ses compétitions de taekwondo, n'aura aucun problème à Paris. En 2022, elle devient championne du monde dans la catégorie jusqu'à 62kg.