C’est ce qu’a déclaré samedi le ministre de l’Environnement Christophe Bechu à une radio française. L’aviation internationale était jusqu’à présent exonérée des taxes sur le carburant et les billets, un accord remontant à la Convention de Chicago de 1944.
Ces dernières années, des voix se sont élevées ici et là pour changer cela, tant pour les gros vols commerciaux que pour les jets privés.
En France cet été, il y a eu une discussion considérable sur le transport par des avions privés par des personnalités, dont des footballeurs. Par exemple, les joueurs du Paris Saint Germain se sont envolés de la capitale à Nantes, sur une distance de 375 kilomètres, alors qu’ils auraient aussi pu prendre le TGV. Le joueur vedette Kylian Mbappé et son entraîneur en ont ri, mais ont ensuite été largement critiqués pour leur prétendue nonchalance dans le domaine de l’environnement.
Les faits sur les vols privés sont que les émissions de CO2 par passager sont en effet plusieurs fois plus élevées que le transport en avion ou en train ordinaire. Mais le nombre de vols effectués par les privilégiés dans leur propre avion ou en location ne représente qu’une fraction du trafic aérien total.
Selon une étude des Nations Unies, l’aviation civile représente 2 à 3 % des émissions totales de CO2 dans le monde. Les avions privés y contribuent pour une part négligeable.