Chogoel Koukala Maiga, qui était candidat au poste de Premier ministre malien de la phase de transition sous présidence militaire, a confirmé vendredi 4 juin que son pays honorerait ses obligations internationales. Ce discours fait suite à la décision française de mettre fin à la coopération militaire jeudi.
Le Mali, pays important pour la stabilité de la région du Sahel, a été le théâtre d’un deuxième coup d’État en neuf mois par les capitales de Gota et d’Aqidoun. La France exige des garanties qu’un Premier ministre civil sera nommé et que des élections auront lieu en février 2022 dans le but de ramener les citoyens au pouvoir.
Chogoel Kokala Maiga, un vétéran de la politique, tient la corde qui nommera le colonel Asimi Guetta au poste de Premier ministre d’un gouvernement qui devrait préparer le retour des civils au pouvoir d’ici neuf mois. Il pourrait être nommé après l’investiture du colonel Asimi Jutta en tant que chef, qui est prévue lundi.
« Nous honorerons nos obligations internationales qui n’entrent pas en conflit avec les intérêts fondamentaux du peuple malien.Ajoutons que lors d’un rassemblement à Bamako« Il n’y a pas d’obligations internationales connues du public qui soient fondamentalement en conflit avec les intérêts du Mali..