« Pour résoudre les différends entre Londres et Paris – a-t-il ajouté – de nouvelles négociations seront nécessaires »
La France a libéré le bateau de pêche britannique détourné ces derniers jours car il était accusé de mener des activités de pêche illégales au large des côtes françaises. Le ministre britannique de l’Environnement a déclaré : Georges Eustice, s’adressant au diffuseur britannique « Sky News ». « J’ai appris que ce navire a maintenant été libéré », a déclaré Eustice, ajoutant toutefois que d’autres négociations seront nécessaires pour résoudre les différends entre Londres et Paris sur les activités de pêche dans la Manche.
La semaine dernière, la ministre française des Affaires maritimes Annick Girardin a déclaré que le navire de pêche britannique Cornelis Gert Jan, qui aurait pêché sans permis, a été escorté jusqu’au port nord du Havre, tandis qu’un autre navire a été mis en garde verbalement et condamné à une amende. L’annonce de cette mesure avait provoqué la riposte britannique et la convocation subséquente de l’ambassadeur de France à Londres au Foreign Office pour exprimer la ferme protestation de Downing Street. Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Boris Johnson se sont ensuite rencontrés à Rome, en marge du sommet du G20, acceptant d’entamer des négociations pour gérer le problème lié aux permis de pêche sans mesures drastiques.
Hier soir, Macron lui-même, s’exprimant en marge de la COP26, la conférence de l’ONU sur le climat en cours à Glasgow, a écarté l’application de mesures de rétorsion contre le Royaume-Uni depuis hier minuit concernant les divergences entre les deux pays sur les permis de pêche. Macron a déclaré que « ce ne sera pas pendant les négociations que nous imposerons des sanctions ». Les pourparlers entre Paris et Londres « se poursuivront demain (aujourd’hui) », a déclaré hier Macron. « On verra où on en sera demain (aujourd’hui) en fin de journée pour savoir si les choses vont changer » sur ce différend, a ajouté le président. « Les prochaines heures seront importantes » et on m’a dit « que les Britanniques devraient revenir demain avec d’autres propositions ». La France menace d’interdire aux navires de pêche britanniques de décharger leurs cargaisons dans les ports français et de renforcer les contrôles douaniers sur tous les camions si Londres cesse d’accorder des licences aux pêcheurs français. Ces mesures de rétorsion auraient dû prendre effet hier soir à minuit si aucun progrès n’avait été réalisé, mais les consultations en cours semblent avoir finalement permis aux deux parties d’ouvrir de sérieuses négociations.
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