Photo: ANP
Les créateurs du chatbot ChatGPT doivent clarifier la manière dont la technologie a été développée. L’autorité néerlandaise de protection des données, l’organisme de réglementation de la vie privée, est inquiète et souhaite donc des éclaircissements de la part du développeur OpenAI. Le chien de garde « veut savoir, entre autres, comment OpenAI gère les données personnelles lors de la formation du système sous-jacent ».
ChatGPT utilise l’intelligence artificielle (IA) pour écrire des textes à consonance logique. En peu de temps, le système a fait sensation en créant des textes difficilement distinguables de l’œuvre humaine. Cela a rendu le service populaire mais aussi controversé. ChatGPT a été interdit en Italie pendant un certain temps et la France enquête.
L’intelligence artificielle est entraînée en collectant des informations sur Internet et éventuellement en traitant les questions posées par les utilisateurs. OpenAI doit expliquer à l’autorité néerlandaise de protection des données, entre autres, si et comment les questions des personnes sont utilisées pour améliorer le système. Le régulateur se dit préoccupé par le fait que les réponses de ChatGPT ne sont pas toujours correctes et qu’il est difficile de savoir comment les informations incorrectes peuvent être corrigées ou supprimées.
Les questions à OpenAI sont une première étape, selon le régulateur. L’autorité néerlandaise de protection des données souhaite accorder plus d’attention à l’intelligence artificielle dans un avenir proche.
« Fanatique des médias sociaux. Accro à la télévision. Évangéliste du Web. Fier érudit au bacon. Ninja du café. Organisateur professionnel. »