Selon des médias français, la secousse a été ressentie dans le centre de Bordeaux et dans les villes de Limoges et Rennes. Dans la commune de Mauzé-sur-le-Mignon, une personne a été légèrement blessée. Plus d’un millier de familles en Charente-Maritime ont été privées d’électricité en raison d’un endommagement d’une ligne à haute tension. Dans la même région, sur la commune de La Laigne, une dizaine de maisons ont été déclarées inhabitables par les pompiers et le clocher présente de larges fissures.

Un séisme de cette ampleur est très rare en France métropolitaine. C’est pourquoi la panique était si grande et que les services d’urgence étaient submergés d’appels d’urgence. « Je n’ai jamais rien entendu de tel », a déclaré Jean-Marc de Lucs-sur-Bologne, en Vendée. « La maison a tremblé deux fois. J’ai cru qu’une voiture avait heurté le mur. Ou que le plafond était tombé.

Il n’y a pas eu de dégâts, seuls quelques morceaux de pierre sont tombés du toit.

Alice, quatorze ans, tremblait encore sur ses jambes quelques heures après les tremblements de terre. « J’avais peur, mais heureusement, ça n’a duré que quelques secondes », dit-elle.

Une femme d’Aiffres, près de Niort, a témoigné aux médias français qu’elle avait d’abord cru à une explosion. « Jamais auparavant », dit-elle.

répliques

Les séismes puissants sont rares en France. Pour autant que l’on sache, le séisme le plus fort du pays, en Provence en 1909, avait une magnitude de 6,2. Il y eut de nombreuses victimes. Dans la région qui a été touchée vendredi, c’est depuis le début des années 1970 que la terre a de nouveau tremblé.

Le ministre français de l’Intérieur prévient que des répliques sont possibles.