Dans la matinée, des manifestants ont bloqué un terminal de l’aéroport Charles de Gaulle. Il y a aussi des blocages dans les raffineries de pétrole. Le ministère de la Transition énergétique a prévenu jeudi que l’approvisionnement en kérosène de Paris et de ses aéroports devenait « critique ».
VIDÉO : Travailleurs à l’intérieur du terminal 1 de l’aéroport Roissy CDG pic.twitter.com/HKxirpJqql #Paris #Greve23Mars #Blocage23mars #Macron
—Chronique de Manchester (@WithyGrove) 23 mars 2023
De plus, la moitié des trains à grande vitesse ont été supprimés. Le trafic ferroviaire local à Paris est également largement à l’arrêt. Les attractions touristiques telles que la tour Eiffel et le château de Versailles sont fermées en raison des manifestations et l’accès aux universités, collèges et dépôts pétroliers est bloqué.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré que quelque 12 000 policiers étaient déployés dans toute la France, dont 5 000 à Paris. Des rapports viennent de divers endroits du pays selon lesquels la police utiliserait des gaz lacrymogènes contre les manifestants. A Rennes, la police a fait usage d’un canon à eau.
C’est le neuvième jour que les syndicats français organisent des grèves contre les réformes des retraites et le premier depuis que le gouvernement a adopté le parlement et fait passer les plans. Le président Emmanuel Macron a accordé mercredi une interview télévisée expliquant les réformes. Lundi, le gouvernement a survécu de peu à un vote de défiance.