Aujourd’hui a lieu le deuxième et dernier tour de scrutin des élections législatives en France. Après ce tour, il sera définitivement clair à quoi ressemblera le Parlement français. Une journée passionnante pour Macron : il n’est pas certain qu’il puisse conserver la majorité absolue à la Chambre des représentants après sa « défaite » au premier tour des élections.
Une semaine après le premier tour des élections législatives françaises, les bureaux de vote s’ouvriront pour la dernière fois aujourd’hui aux électeurs français. Dès huit heures du matin, les Français peuvent voter. Le soir même, à huit heures, les bureaux de vote ferment et les résultats sont proclamés.
Au premier tour, le bloc politique du président Emmanuel Macron l’a emporté à une très faible majorité. Il a obtenu 25,7 % des voix. Son concurrent, le bloc politique de gauche NUPES, a obtenu 25,66 %. La populiste de droite Marine Le Pen était beaucoup plus faible : son parti s’est retrouvé à la troisième place avec 18,68 % des voix.
Majorité absolue
Aujourd’hui, Macron affronte l’opposition de gauche NUPES dirigée par Jean-Luc Mélenchon, le Rassemblement National dirigé par Marine Le Pen et le parti traditionnel de droite Les Républicains.
Pour obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale, la Chambre des représentants française, Macron doit remporter 289 des 577 sièges. Mais les sondages à la sortie des urnes prédisent qu’Ensemble remportera entre 260 et 310 sièges – la majorité absolue n’est donc pas garantie. Sans la majorité absolue, Macron devra former une nouvelle coalition et nommer de nouveaux ministres. Cela peut rendre moins facile pour lui de présenter des factures.
Comment se déroulent les élections législatives françaises ?
En France, le parlement fonctionne avec un système de circonscription. Cela signifie que chaque circonscription, un total de 577, est représentée au parlement par un siège. Tout candidat qui obtient au moins 12,5% des suffrages au premier tour passera au second tour. Lors de ce tour, le candidat avec le plus de voix remporte l’élection.
Le taux de participation au premier tour a été historiquement bas : environ 52,8 % des Français ont décidé de ne pas voter.