Photo: ANP
Les cotres néerlandais qui pêchent le maquereau avec une méthode de pêche relativement nouvelle, par exemple, restent les bienvenus dans les eaux françaises. L’interdiction vers laquelle ils se dirigeaient n’a pas encore été évitée.
Un sort similaire semblait imminent pour les pêcheurs dits à la mouche ou à la senne comme pour les pêcheurs de légumineuses il y a quelques années. Les opposants et partisans français du mouvement écologiste étaient persuadés que la commission de la pêche du Parlement européen se dirigeait vers une interdiction d’entrée pour les pêcheurs à la mouche, pour la plupart néerlandais, par exemple dans la Manche.
Mais ce plan a été abandonné lors des négociations entre le Parlement européen et les gouvernements des pays de l’UE, déclare l’eurodéputé SGP Bert-Jan Ruissen. Et ça tombe bien, selon lui, car « l’action française était injuste et discriminatoire ». Les pêcheurs à la mouche consomment moins de carburant et économisent ainsi le climat et le portefeuille, selon les défenseurs.
Les pêcheurs français, qui travaillent souvent de manière plus traditionnelle et à plus petite échelle, affrontent à nouveau des rivaux néerlandais qui, selon eux, pratiquent la pêche « industrielle ». Auparavant, ils avaient réussi à obtenir de l’UE qu’elle interdise la pêche aux légumineuses. La méthode de capture, rendue populaire par les Néerlandais, était également moins chère et plus respectueuse du climat que le chalut à perche traditionnel.
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