Les départements financiers avec IA surpassent leurs pairs sans

Les entreprises dont la direction financière utilise l’Intelligence Artificielle (IA) surpassent largement leurs concurrents qui ne disposent pas de cette technologie. C’est ce qui ressort de la recherche mondiale « Finance, AI et l’avenir de la prise de décision » menée par le cabinet de conseil en informatique Unit4. Près de la moitié des entreprises dotées d’IA (47 %) pensent qu’elles fonctionnent bien, contre seulement 28 % des entreprises sans « technologie ».

L’étude d’Unit4 – un fournisseur d’applications cloud d’entreprise pour les organisations centrées sur les personnes – a été menée auprès de 1 760 décideurs au sein des services financiers en Australie, Belgique, Canada, France, Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Singapour, Suède, États-Unis et le Royaume-Uni. Les répondants provenaient d’entreprises de taille moyenne comptant de 100 à 9 999 employés.

« L’IA attire beaucoup l’attention des services financiers du monde entier, les premiers utilisateurs étant convaincus qu’elle a un impact positif sur les performances de leurs organisations », explique Gorden Stuart, directeur financier de Unit4. « Cependant, l’IA ne doit pas seulement être considérée comme un moyen d’automatiser les processus. »

Les départements financiers avec IA surpassent leurs pairs sans

« Cela peut aider les professionnels de la finance à assumer un rôle plus stratégique, en interprétant les données grâce à l’analyse technologique et en traduisant les résultats en informations significatives pertinentes pour leurs organisations. De cette façon, ils peuvent aider à déterminer le cours financier.

Perfectionnement en IA

L’étude montre également que 62 % des professionnels néerlandais de la finance s’attendent à être de plus en plus impliqués dans la stratégie et la prise de décision. 60% d’entre eux pensent que leurs tâches quotidiennes vont changer de manière significative dans le même laps de temps.

Malgré la vision positive que partagent de nombreux répondants concernant l’IA, tout le monde n’est pas prêt pour un tel changement de rôle. 82 % indiquent qu’ils souhaitent améliorer considérablement leurs « compétences financières » au cours des douze prochains mois. Près de trois professionnels de la finance sur quatre prévoient de poursuivre leurs études en IA, apprentissage automatique, codage, analyse de données et science des données au cours de l’année à venir.

Les professionnels de la finance indiquent que la réduction des erreurs humaines (32 %) et le gain de temps (36 %) sont considérés comme les avantages les plus importants de l’IA. Enfin, 22% des personnes interrogées déclarent que l’IA aiderait leurs collègues à faire des choix plus rapides et 26% pensent qu’elle fournirait des informations exploitables pour la prise de décision.

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Cadice Lyon

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