« La décision envoie un signal clair selon lequel les États-Unis prendront des mesures contre les systèmes fiscaux numériques discriminatoires ou imposant des charges inutiles aux entreprises américaines », a écrit le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, dans un communiqué. une déclaration.
Cela concerne des prélèvements allant jusqu’à 100 pour cent sur des produits tels que le fromage, le vin, les produits laitiers, le savon et les cosmétiques. Toutefois, une procédure de consultation est toujours en cours d’instauration. Les commentaires sur les plans peuvent être soumis jusqu’au 6 janvier, après quoi une audience publique suivra un jour plus tard. S’ils sont approuvés, le président américain pourra imposer les droits de douane quand il le souhaite.
« Inacceptable », a déclaré le ministre français des Finances Bruno Le Maire à propos de cette annonce. « En cas de nouvelles sanctions américaines, l’Union européenne est prête à réagir avec force. » dit Le Maire ce matin en conversation avec Radio Classique.
« Absurde et stupide »
En octobre, les États-Unis ont ensuite imposé des droits de douane de 25 pour cent sur une gamme de produits français, dont la plupart des vins. À l’époque Les exportateurs néerlandais de fromages sont également touchés pour une valeur totale de 39 millions d’euros. Au total, les produits européens d’une valeur totale de 7,5 milliards d’euros taxe supplémentaire.
L’été dernier, le président américain Trump a menacé pour la première fois d’introduire une taxe à l’importation sur les produits français. C’est ce qu’avait déclaré à l’époque le ministre français de l’Agriculture Didier Guillaume.« absurde et absolument stupide ».
Les mesures suivies après que les Français ont imposé un effet rétroactif à partir du début de cette année introduit une taxe spéciale sur les grandes entreprises technologiques, qui paient relativement peu d’impôts de l’autre côté de la frontière. Ceci après l’échec du projet européen en la matière.
Un demi-milliard
La taxe sur les ventes de 3 % ne s’applique qu’aux entreprises technologiques qui réalisent un chiffre d’affaires d’au moins 750 millions d’euros dans le monde et vendent pour au moins 25 millions d’euros de produits ou de services en France.
Le Maire attend la mesure environ un demi-milliard d’euros pour le Trésor français.