Les huîtres aussi prisées des voleurs, la France durcit la sécurité

La France possède un nombre relativement important de parcs à huîtres et est de loin le premier exportateur d’huîtres d’Europe, en 2019 le montant en jeu était de près de quatre cents millions d’euros. La période autour des fêtes est d’une importance vitale pour les viticulteurs. Entre Noël et le Nouvel An, 40 à 60 % de l’ensemble du chiffre d’affaires sont réalisés.

« Question de procès-verbal »

Mais décembre est aussi le mois où les parcs à huîtres, et les cabanes de stockage associées, sont les plus vulnérables. Les nuits sont les plus longues et les huîtres sont exposées relativement souvent en raison de la saison.

Toute personne mal intentionnée peut frapper en peu de temps, selon l’ostréiculteur Cyril Mazurier contre le français TF1. En quelques minutes, 500 kilos d’huîtres lui ont été volés, raconte-t-il. Converti en environ 5000 obus.

Les choses ont mal tourné chez l’ostréiculteur Laurent Bidart en 2018. En une nuit il a perdu pas moins de 2000 kilos. « Les huîtres que nous avons récoltées il y a deux ou trois semaines ont soudainement disparu. Une grosse perte », dit-il contre la chaîne BFM. Depuis lors, il a de nombreuses nuits blanches en décembre, craignant que les criminels ne frappent à nouveau.

Hélicoptères et hors-bord déployés

Désormais, les planteurs reçoivent l’aide de la gendarmerie. La branche gendarmerie de l’armée française a renforcé la sécurité des parcs à huîtres, notamment dans le bassin d’Arcachon, près de Bordeaux.

Chaque nuit, les autorités survolent la zone avec un hélicoptère, équipé d’une vision thermique, afin de traquer les criminels dans l’obscurité. La journée, des agents patrouillent les parcs à huîtres avec des vedettes rapides, et les personnes présentes sont contrôlées. Des drones, et même du matériel de repérage déguisé en huître, font également partie des options de la gendarmerie.

Les criminels sont généralement eux-mêmes des ostréiculteurs, explique le commandant Jérôme Goussard à BFM. Ils ont les bons contacts et peuvent vendre rapidement les biens de valeur. « En fin d’année, ils sont généralement revendus immédiatement », explique Goussard.

La note du producteur fonctionne également

C’est aussi arrivé à l’ostréiculteur Christophe Guinot, qui a alors trouvé une autre solution créative.

Chaque année, l’éleveur de Leucate vide un certain nombre d’huîtres et les remplit d’une note indiquant que l’heureux découvreur a pris son poids en huîtres. Une fois que le gagnant a pris contact, et qu’il s’avère que l’huître a été achetée à un commerce où Guinot ne fait pas affaire, la police peut être appelée. La piste devrait les mener au voleur, précise-t-il également dans la vidéo ci-dessous :

L’astuce a depuis été adoptée par d’autres cultivateurs et semble efficace. Depuis, sa récolte est restée tranquille. La protection de la gendarmerie semble également aider. Aucun vol d’huîtres n’a été signalé dans la baie ce mois-ci.

Viol sauvage fanatique

Des mesures de protection aussi importantes qu’en France ne sont pas prises aux Pays-Bas. La police zélandaise n’a connaissance d’aucun cas de vol à grande échelle chez les producteurs de notre pays, a déclaré un porte-parole, pointant du doigt la caméra de sécurité des banques à Yrseke.

Cependant, de grandes quantités d’huîtres sauvages sont parfois prélevées, en particulier dans l’Oosterschelde. Rien que cet été, quatre violeurs se sont heurtés à la lampe alors qu’ils avaient encaissé 2250 kilos, bien plus que ce qui est toléré. Dans la province, vous êtes autorisé à prendre environ 10 kilos d’huîtres par personne : environ un seau de coquilles.

Cadice Lyon

"Fanatique des médias sociaux. Accro à la télévision. Évangéliste du Web. Fier érudit au bacon. Ninja du café. Organisateur professionnel."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *