Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États de l’UE – avec Klaudia Tanner et Alexander Schallenberg (tous deux ÖVP) – discuteront jeudi à Brest (France) des plans d’un nouveau concept de politique de sécurité pour l’Union européenne. Un projet présenté en novembre 2021 prévoit, entre autres, la mise en place d’une force de déploiement rapide pouvant aller jusqu’à 5 000 soldats. Elle doit être décidée dans les prochains mois sous la présidence française du Conseil de l’UE.
Les ministres des Affaires étrangères devraient également tenir une réunion distincte pour discuter des négociations que la Russie souhaite sur de nouveaux accords de sécurité pour l’Europe et du rôle de l’UE dans ces accords. Des représentants de l’UE tels que le représentant des Affaires étrangères Josep Borrell ont récemment indiqué à plusieurs reprises que, du point de vue de l’UE, les négociations ne peuvent pas être menées exclusivement par l’OTAN et les États-Unis.
Par l’accord de sécurité recherché par la Russie, les États de l’OTAN s’engagent, entre autres, à s’abstenir d’actions militaires sur le territoire de l’Ukraine et d’autres États d’Europe orientale, du Caucase du Sud et d’Asie centrale. En outre, une renonciation directe à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est exigée.
À Bruxelles, on suppose maintenant que la marche militaire russe actuelle près de l’Ukraine est directement liée aux propositions. Selon cela, la crainte d’une invasion russe de l’Ukraine devrait être attisée afin de persuader l’OTAN de faire des concessions.
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