La France veut mettre en place un contrôle technique pour les motos. Les motards se sont déjà défendus contre cela avec diverses manifestations. Apparemment, la protestation contre l’introduction doit néanmoins être poursuivie.
Qu’est-ce qui a mis les motards français en colère ?
Jusqu’à présent, les motocycles immatriculés en France ne devaient pas être soumis à un contrôle technique par un organisme de contrôle à heures fixes. Il n’y a donc pas eu d’inspection générale, bien que cela soit exigé par l’UE. La France devait l’introduire au plus tard le 1er janvier 2022 pour les motos et scooters à partir de 125 cm3.
La France s’oppose avec succès à l’introduction du CT pour les motos
Afin de ne pas offenser les motocyclistes, l’introduction a été reportée au 1er janvier 2023 et entre-temps, il est apparu que l’inspection principale requise pourrait être omise, car l’UE offre la possibilité de s’en écarter si d’autres mesures sont prises pour améliorer la promotion sécurité routière. Une demande de dérogation a été déposée auprès de la Commission européenne.
Des mesures visant à promouvoir la sécurité routière ont déjà été partiellement mises en œuvre. Les mesures comprennent une prime à la conversion pour l’achat d’une moto électrique, l’introduction de « dispositifs d’avertissement sonores », des sanctions pour les systèmes d’échappement non homologués ou trafiqués, une meilleure information sur la sécurité des deux-roues (y compris l’équipement), l’inclusion de cette information dans le programme de l’auto-école pour le permis de conduire B et la thématique de l’éco-conduite et de l’évitement du bruit dans les permis de conduire A1 et A2.
Motifs de refus d’une inspection générale
Les motards français s’opposent à la mise en place de contrôles réguliers et généraux des motos. Non seulement parce que ce serait compliqué et inutilement coûteux, mais surtout parce que cela n’aurait aucun effet direct sur le nombre d’accidents. C’est ce qui ressort des statistiques montrant que le nombre d’accidents dus à des défauts techniques est extrêmement faible.
Pourquoi les manifestations sont à nouveau nécessaires
Il semble maintenant que la demande auprès de la Commission européenne sera rejetée, bien que de nombreuses mesures visant à promouvoir la sécurité routière aient déjà été mises en œuvre.
La Fédération Française des Motards en Colère prévoit des manifestations contre le rejet imminent par la Commission européenne et contre l’instauration d’un contrôle technique régulier.
Des manifestations sont prévues les 26 et 27 novembre. La date exacte et le lieu où elles auront lieu seront annoncés sous peu. La manifestation à Brive (Corrèze) aura lieu le 3 décembre.
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