L'État français veut préserver les activités stratégiques d'Atos par « tous les moyens possibles ». C'est ce qu'a déclaré le ministre français des Finances Bruno Le Maire dans une récente interview au journal français Les Echos.
Selon le ministre français Le Maire l'Etat veut garantir que les activités stratégiques du groupe informatique Atos restent aux mains des Français. Les efforts sont faits car Atos assure dix mille emplois en France. 100 000 autres collaborateurs travaillent pour l'entreprise dans le reste du monde.
Le gouvernement français est prêt à utiliser tous les moyens à sa disposition pour y parvenir. Les activités d'Atos doivent donc être préservées à tout prix. On ne sait pas exactement quelles sont ces substances.
Ventes au favori Airbus
Atos et Airbus discutent depuis un certain temps déjà de la vente de la business unit Big Data & Cybersecurity (BDS) du fournisseur de services informatiques. Cela impliquerait une reprise complète de ces activités. Une vente de ces activités au groupe Airbus est la première préférence de l'Etat français.
Les discussions avec Airbus ont déjà atteint un stade où les deux parties entament un processus de due diligence, au cours duquel une analyse minutieuse de l'autre partie est effectuée. Une offre a également déjà été formulée, qui se situerait entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros.
Résoudre les problèmes d’endettement
Atos est sous le feu des critiques de ses créanciers ces derniers temps. L'entreprise a récemment indiqué qu'elle était en train de refinancer ses dettes. La valeur d'Atos a encore souffert des problèmes d'endettement à la fin de la semaine dernière et est tombée à 438 millions d'euros. En 2020, la valeur du grand prestataire informatique français était encore de 8,2 milliards d'euros.
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