L’ex-président français Sarkozy condamné en appel à trois ans de prison pour corruption, dont un effectif

Les affaires des écoutes

L’affaire découle d’une autre enquête sur le financement de la campagne :

En 2012, Nicolas Sarkozy aurait dépassé le plafond légal de financement de campagne, fixé à l’époque à 22,5 millions d’euros en France. Deux lignes téléphoniques de l’ancien président ont été mises sur écoute à cet effet.

Le scandale a pris une nouvelle tournure lorsque des indications ont émergé selon lesquelles le véritable financement de la campagne pourrait provenir du régime libyen de Mouammar Kadhafi, qui avait donné des millions d’euros en espèces à la campagne de Sarkozy. En 2020, il a été reconnu coupable de corruption et de détournement de fonds publics.

Au cours de cette enquête, un autre élément a également été mis au jour lorsqu’une troisième ligne téléphonique non officielle a été découverte. Sarkozy voulait mieux comprendre une affaire dans laquelle il était impliqué, alors il a contacté son avocat Thierry Herzog. Il communiquait sous le pseudonyme de Paul Bismuth et tentait par l’intermédiaire de son avocat d’obtenir des informations classifiées auprès du magistrat Gilbert Azibert. En contrepartie, le plus haut magistrat serait récompensé par un siège au Conseil d’Etat monégasque.

Cadice Lyon

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