La mission du secrétaire d’État va bien au-delà du simple iPhone 12. Il souhaite que l’IBPT examine tous les appareils Apple, puis ceux d’autres marques, qu’il effectue une analyse du rayonnement électromagnétique par rapport aux règles européennes et que l’IBPT propose des mesures correctives.
« Il va de soi que je demanderai une action efficace si l’analyse révèle un éventuel danger pour notre santé », souligne Michel. « En tant que secrétaire d’État chargé de la numérisation, il est de mon devoir de réagir et de garantir que chacun soit en sécurité et protégé contre tout danger potentiel. »
Selon l’agence française de régulation des fréquences radio ANFR, des tests montrent que l’absorption du rayonnement électromagnétique de l’iPhone 12 par l’organisme a été déterminée à 5,74 watts par kilogramme. Or, la norme européenne est de 4,0 watts par kilogramme de poids corporel. Apple conteste ces résultats.
L’expert en radiation Guy Vandenbosch (KU Leuven) ne pense pas que l’iPhone 12 soit plus dangereux que les autres smartphones. « Il ne respecte pas la loi, c’est une question juridique », a-t-il déclaré dans une interview accordée à ce journal. « Je comprends qu’il faut fixer un seuil quelque part. Mais l’appareil n’est donc pas nocif pour la santé.»