Le Conseil de sécurité des Nations Unies tiendra aujourd’hui une réunion d’urgence à huis clos pour discuter du dernier essai de missile nord-coréen. La session, qui aura lieu dans l’après-midi, a été demandée par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, auxquels s’est également jointe la France. La Corée du Nord a en effet confirmé avoir testé un nouveau missile conçu pour être lancé depuis un sous-marin, le premier test du genre en deux ans et qui, selon les informations, renforcera la capacité opérationnelle sous-marine de ses forces armées.
La KCNA, l’agence de presse d’État, a déclaré que le dernier test « contribuera grandement à amener la technologie de défense du pays à un niveau élevé et à améliorer la capacité opérationnelle sous-marine de notre marine ». Le missile, lancé depuis le même sous-marin utilisé lors du premier essai de ce type il y a cinq ans – a-t-on expliqué – est équipé de « nombreuses technologies avancées de contrôle et de guidage ».
Hier, l’ambassadeur de Chine à l’ONU, Zhang Jun, dont le pays a souvent manifesté son soutien à Pyongyang ces dernières années, a refusé de répondre aux questions des journalistes sur le lancement nord-coréen. L’ambassadeur adjoint russe auprès de l’ONU, Dmitri Polyanskiy, a averti de ne pas précipiter les choses. « Nous devons obtenir plus d’informations » sur le lancement car les interprétations des événements en Corée du Nord ont « toujours été contradictoires », a-t-il déclaré. « Le coup aurait pu venir de n’importe où. Nous n’avons que des articles de presse et je n’ai pas trop confiance, nous avons besoin d’une évaluation d’experts », a ajouté le diplomate russe.
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