Les médicaments pour les maladies mentales peuvent affecter la vie marine aux Pays-Bas. Par exemple, les chercheurs ont constaté que les poissons et les crustacés devenaient plus courageux grâce aux anxiolytiques. Les tranquillisants les faisaient moins bouger.
Les résidus de médicaments finissent dans l’eau via les égouts. Cela se produit principalement parce que les gens urinent sur les restes. Mais il arrive aussi que les gens jettent les ressources dans les toilettes sans les utiliser.
L’Université de Maastricht et le RIVM ont étudié pour la première fois quels soi-disant psychopharmaceutiques sont présents dans les eaux de surface néerlandaises. Ils ont également examiné les effets des ressources sur la vie aquatique.
Les chercheurs ont principalement trouvé les substances oxazépam, carbamazépine et fluoxétine dans l’eau. L’oxazépam est l’un des médicaments les plus prescrits dans notre pays. Il aide à lutter contre les sentiments d’anxiété et de tension. La carbamazépine est un médicament qui supprime les symptômes de l’épilepsie.
Les animaux sortent plus vite des plantes aquatiques
Dans un laboratoire, le RIVM a étudié les effets des résidus de médicaments sur les poissons et les crustacés. Par exemple, la chercheuse du RIVM Caroline Moermond a vu que les poissons étaient parfois plus courageux. En conséquence, ils sont sortis plus rapidement des plantes aquatiques. Parfois, les poissons et les homards étaient plus calmes.
Ces deux phénomènes les font manger plus rapidement par d’autres animaux. Si les effets se produisent également dans la nature, selon Moermond, cela aura finalement des conséquences sur l’ensemble de la chaîne alimentaire.
Les résidus de médicaments ne finissent pas dans notre eau potable
Les chercheurs déconseillent de jeter les restes de médicaments dans les toilettes ou le lavabo, mais de les rapporter à la pharmacie.
Selon le chercheur et psychiatre Jurjen Luykx, les médecins devraient également être plus attentifs aux effets que certains médicaments peuvent avoir sur l’environnement. Par exemple, ils devraient choisir la drogue la moins nocive pour deux drogues comparables. Il n’y a actuellement aucune directive à ce sujet, mais selon Luykx, il devrait y en avoir.
Incidemment, nous n’avons pas à nous soucier de notre eau potable, souligne Moermond. Avant que l’eau ne sorte de notre robinet, elle est encore plus purifiée. Ainsi, aucun résidu de médicament ne se retrouve dans votre verre d’eau, indique le RIVM.
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