Dans le domaine de la littérature de genre, peu ont montré leur capacité à gérer des ambiances très différentes, du noir urbain au thriller d’adrénaline, comme l’écrivain mantouan Paolo Roversi, qui sera à la librairie Giovannacci ce matin à 11 heures pour signer des exemplaires de son dernier roman. . « L’argent noir » (Sem). « Ce sont les histoires qui me guident. Je peux dire qu’ils décident – explique-t-il -. Je pars des faits saillants, de l’intrigue et, sur cette base, je décide si cela convient mieux à un roman policier, un film noir, un thriller ou un roman d’espionnage. Cependant, je ne quitte jamais le genre policier ».
Dans « Black Money » la profileuse Gaia Virgili déjà vue dans « Psichokille. Dans l’esprit du meurtrier. ‘
« Beaucoup de lecteurs m’avaient demandé si elle serait la protagoniste d’une nouvelle histoire. C’est une femme très dure qui a tout abandonné pour sa carrière, dans un service de police où l’on s’occupe de crimes en série, a étudié à Quantico, est devenue profileuse. C’est donc arrivé à Europol, qui intervient lorsqu’un crime touche plusieurs États, a récemment mis en place une nouvelle équipe lorsque cette enquête très complexe lui arrive ».
Inspiré d’un fait réel, un braquage technologique qui avait frappé des nations du monde entier, de la France au Japon.
« J’ai écrit à ce sujet en tant que journaliste pour un mensuel en 2013, lorsque le fait s’est produit. Depuis lors, cette histoire puissante, à Ocean’s Eleven, a été fouettée dans ma tête jusqu’à ce que je trouve un personnage pour pouvoir la raconter dignement, la profileuse Gaia Virgili. Elle était la bonne policière pour traquer l’esprit criminel derrière ce qu’on a appelé le « vol du millénaire ». «
La technologie joue souvent un rôle important dans ses romans : son personnage le plus emblématique, Radeschi, protagoniste de ses premiers succès, est un hacker, et même dans « Black Money » tout part de là, de la dernière frontière du crime contemporain.
«Aujourd’hui, toute notre vie est fortement conditionnée par la technologie. Nous avons vu pendant la pandémie comment le réseau nous a servi à rester connectés avec le monde. Sans oublier que chaque jour nous devons faire face à la technologie : ordinateurs, téléphones portables, applications, cartes de crédit, caméras qui nous enregistrent partout, GPS… Le crime du futur sera de moins en moins de balles et de couteaux et de plus en plus cyber, invisible et sournois ».
Il ne manque jamais d’inclure Biella dans le circuit de ses présentations pour une raison très personnelle : en effet il a épousé une femme Biella, Eleonora Boggio, également écrivaine sous le pseudonyme de Bea Buozzi, qui l’accompagnera aujourd’hui pour signer des exemplaires de son » L’année des nouveaux commencements » (Morellini Editore). Un genre bien différent, qui n’empêche pourtant pas une grande complicité au sein de la famille des écrivains.
« Oui, il y a un échange continu d’idées et nous nous donnons des conseils avec la conscience cependant qu’aucun des deux ne se « croisera » jamais « dans le genre de l’autre ».
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