« La première génération de ‘poules pondeuses à technologie génétique’ répond aux attentes »
En Israël, avec l’aide de la technologie génétique, la première génération d’animaux parents pondeurs a été développée à partir de 2021 qui ne pondent que des œufs dont naissent des poules et non plus des coqs. Les poules pondeuses répondent aux attentes selon l’entreprise qui en est responsable.
L’abattage des poules pondeuses est de plus en plus critiqué dans divers pays. En Allemagne et en France, l’abattage des coqs d’un jour est interdit. En plus des techniques de détermination du sexe dans l’œuf pour l’éclosion ou l’élevage des poules pondeuses, il existe une troisième alternative.
En Israël, avec l’aide de la technologie génétique, la première génération d’animaux parents pondeurs a été développée dès 2021, appelée «Golda», qui ne produit que des poussins femelles. La technologie utilise la distinction au niveau des chromosomes chez les volailles. Les coqs ont deux chromosomes Z, tandis que les poules ont un chromosome ZW. Le changement génétique n’affecte que le chromosome Z femelle des parents.
La technologie d’édition de gènes régule l’activation du chromosome Z par un traitement optogénétique avec une lumière bleue spécifique dans l’incubateur à travers la coquille de l’œuf. Dans les «œufs mâles», cela entraîne l’arrêt immédiat de l’embryogenèse précoce tandis que les «œufs femelles» ne sont pas affectés et se développent en poussins.
Pose de première génération
La première génération de poussins obtenue avec cette technologie génétique est en train de pondre. L’entreprise technologique israélo-américaine Huminn Poultry commercialise la technologie sous licence. Selon Volaille Hummin les poules répondent aux attentes et les parents pondeurs ne fournissent que des poussins femelles. L’entreprise technologique est convaincue que les autorités compétentes en Israël, aux États-Unis et dans l’Union européenne approuveront cette solution technologique pour une application pratique. Selon eux, cela pourrait éventuellement éviter d’avoir à euthanasier 7 milliards de poussins mâles d’un jour dans le monde. C’est ce que rapporte le Landsbond Pluimvee flamand dans sa lettre d’information hebdomadaire aux aviculteurs flamands.