Sur ses pages, les utilisateurs n’auraient pas pu rejeter les cookies aussi facilement qu’ils auraient pu les accepter, selon le communiqué de la Cnil publié jeudi. Deux filiales de Google devraient donc payer au total 150 millions d’euros d’amendes. Sur Facebook c’est 60 millions d’euros.
Les cookies sont de petits éléments de données qui sont stockés sur l’appareil lorsque vous visitez un site Web. Cela facilite beaucoup de choses, mais les informations personnelles peuvent également être transmises de manière transparente et aux annonceurs.
La CNIL se plaignait que sur les sites google.fr, facebook.com et youtube.com, les cookies pouvaient être acceptés en un seul clic, mais qu’il fallait plusieurs clics pour les refuser. Cela porte atteinte à la liberté de consentement et viole la loi française. Les opérateurs de plateforme ont désormais trois mois pour adapter leur traitement en France. Pour chaque jour de retard, 100 000 euros seraient dus.
Une porte-parole de la société mère de Facebook Meta (Meta Platforms (ex Facebook)) a déclaré qu’elle examinait la décision de l’autorité. Les paramètres de cookies individuels donneraient aux gens plus de contrôle sur leurs données. Ces paramètres seront encore développés et améliorés. Google a annoncé qu’il est conscient de sa responsabilité envers la confiance des gens et s’engage à apporter d’autres changements.
Les actions Alphabet sont temporairement en baisse de 0,07% sur le NASDAQ à 2 751,06 $, tandis que les actions Meta sont temporairement en hausse de 2,95% à 333,69 $.
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PARIS (dpa-AFX)
L’effet de levier doit être compris entre 2 et 20
Pas de données
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