« Pas dans l’intérêt allemand » : Bundeswehr : l’accord sur les avions de chasse n’est pas prêt à être souscrit

« Pas dans l’intérêt allemand »
Bundeswehr : l’accord sur les avions de chasse n’est pas prêt à être souscrit

L’Allemagne, l’Espagne et la France veulent faire voler ensemble le nouvel avion de chasse européen. En interne, dit la Bundeswehr : un projet dominé par Paris que les deux autres sont censés payer. De plus, il n’y a pratiquement pas d' »approches technologiques innovantes ».

Le projet vitrine d’un avion de chasse européen commun a suscité des réserves, selon « Spiegel ». Dans une déclaration secrète pour le ministère de la Défense, les experts du bureau d’approvisionnement des forces armées allemandes à Coblence arrivent à la conclusion que le contrat avec la France et l’Espagne « doit être renégocié d’un point de vue technique et économique », comme le rapporte le magazine d’information. . Dans sa forme actuelle, les experts considèrent que le contrat n’est « pas prêt à être signé ».

Il existe un « risque important que les technologies critiques ne soient pas rendues suffisamment matures, pas à temps ou pas suffisamment » et que les délais ne puissent pas être respectés, cite « Spiegel » dans le journal. Les « approches technologiques innovantes » sont de toute façon « difficilement reconnaissables ». Cela signifie qu’il existe un risque que « des technologies essentielles ne soient pas du tout envisagées ou ne le soient que dans des phases ultérieures et ne soient alors pas financièrement viables ».

« Dominance française »

Après des mois de querelles, l’Allemagne, la France et l’Espagne se sont mises d’accord sur le principe de la marche à suivre avec le système de combat aérien FCAS à la mi-mai. En début de semaine, la chancelière Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont annoncé l’accord sur le développement du nouvel avion de chasse, qui succédera à l’Eurofighter et au Rafale français à partir de 2040 environ.

De l’avis des experts, « les structures et les règles » qui « ne sont pas dans l’intérêt allemand et satisfont presque exclusivement aux positions françaises » seront mises à jour avec le contrat, cite « Spiegel » du rapport. Cela signifie que « la domination française est très ancrée dans le programme ».

Selon le magazine, un rapport de situation secret du ministère fédéral de la Défense de la semaine dernière aboutit à une évaluation similaire. Il a déclaré que le « positionnement français fort » signifierait que l’objectif de « développer un avion de chasse de sixième génération » serait manqué et que le projet deviendrait plutôt une « approche Rafale Plus avec des fonds budgétaires allemands et espagnols ».

Cadice Lyon

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