Les initiateurs en expliquent les raisons dans un article d’opinion dans le Volkskrant. Le pétition a été créé par Kees Verhoeven, ancien député du D66 et fondateur du Bureau des affaires numériques, et Mark Thiessen, ancien stratège de campagne du VVD.
Ils insistent sur la hâte; des règles devraient être introduites cette année « pour maîtriser l’évolution ».
Gratter derrière les oreilles
L’initiateur Kees Verhoeven souligne l’essor d’Internet dans les années 1990 et l’essor des médias sociaux. Les politiciens et la société néerlandaise ont fixé trop peu de cadres et de limites à l’avance pour l’émergence de ces développements, alors que l’impact était grand.
« Tout cela a été accueilli avec vivacité, plein d’admiration pour la belle technologie qui nous est parvenue. Et après on se gratte la tête et on se dit qu’il faut vraiment faire beaucoup plus pour orienter ça dans la bonne direction », raconte-t-il à RTL Z.
Les auteurs repensent au pouvoir des grandes entreprises technologiques comme Microsoft. Le pont a également été rapidement fait pour les violations à grande échelle de la vie privée par Facebook.
Pas les mêmes erreurs à nouveau
Dans l’article d’opinion, les initiateurs appellent à ne plus refaire les mêmes erreurs. « Nous ne devons plus être passifs. Nous devons prendre le contrôle du développement de l’IA et veiller à ce que les humains déterminent à quoi ressemble un avenir avec l’IA. Pas l’inverse. »
Pour déterminer où une réglementation est nécessaire, selon les auteurs, tous les ministères devraient déterminer dans quels domaines l’IA « exercera une influence fondamentale ». De plus, les Pays-Bas doivent veiller à ce qu’il y ait plus de connaissances scientifiques sur le sujet.
Les règles arrivent
Bruxelles travaille dur sur de nouvelles règles pour orienter le développement de l’IA dans la bonne direction. Mercredi le Parlement européen vote sur la proposition et il doit y avoir un accord sur ces règles d’ici la fin de cette année.
Mais cela ne va pas assez vite pour Verhoeven. Les décisions doivent être prises rapidement, également à La Haye. « Les politiciens trouvent souvent cela complexe et abstrait et regardent un peu ailleurs. C’est quelque chose qui affecte notre société. D’une certaine manière, d’autres choses semblent toujours plus importantes et c’est pourquoi nous lançons cet appel. »