Premier feu vert du Parlement européen à une directive européenne sur le salaire minimum. Le oui est venu de la commission de l’emploi et des affaires sociales et concerne une directive qui « assurera un niveau minimum de protection salariale » en Europe. Désormais, la directive devra être votée en plénière et, expliquent des sources européennes, elle pourrait être programmée dès novembre. Le vote « représente un grand pas en avant vers l’introduction du salaire minimum en Italie ainsi qu’un outil extraordinaire pour lutter contre le dumping salarial et la concurrence déloyale en Europe », explique la députée M5S Daniela Rondinelli.
Dans la matinée, une note des cinquestelles sénateurs de la Commission du travail du Palazzo Madama a souligné «comme l’a répété le président de la Chambre, Roberto Fico, l’introduction du salaire minimum en Italie est un objectif que le Mouvement 5 étoiles veut atteindre le plus rapidement possible. . C’est pourquoi nous accélérons les travaux du Parlement. Notre pays est resté l’un des rares en Europe à ne pas avoir de plafond de salaire minimum, désormais présent dans 21 des 27 États de l’UE. Outre l’Italie, seuls Chypre et les pays dits « frugaux », l’Autriche, le Danemark, la Finlande et la Suède, n’ont pas adopté cette mesure et dans le cas des pays scandinaves ce n’est pas surprenant compte tenu du niveau de salaire moyen. En Allemagne et en France, le salaire horaire minimum est de 9-10 € brut. En Italie, les travailleurs en dessous du seuil de 9 euros sont de 4,3 millions. Le temps est venu de passer des paroles aux actes mettant l’Italie au pas de l’Europe ».