Des scientifiques ont identifié les risques de réchauffement climatique pour 25 000 animaux marins. Ils ont évalué les risques pour toutes sortes de vie marine, du plancton aux baleines, avec des habitats allant des tropiques aux pôles.
L’indice de risque climatique évalue l’adaptabilité et les caractéristiques physiques des animaux selon deux scénarios : si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter ou si les émissions diminuent désormais.
Si les émissions augmentent, la température moyenne des océans pourrait avoir augmenté de 3 à 5 degrés d’ici 2100. Dans ce cas, il y aura des animaux marins qui courront des risques supplémentaires dans 85 % de leur habitat d’origine, concluent les chercheurs. 87 % des animaux courent alors un risque climatique « élevé » ou « critique ». On ne sait pas quelles en sont les conséquences exactes.
Les chercheurs ont constaté que les prédateurs tels que les requins et les thons sont plus à risque que les espèces situées plus bas dans la chaîne alimentaire. Les prédateurs maintiennent l’équilibre de l’écosystème marin, par exemple parce qu’ils mangent la surpopulation d’autres animaux marins.
Les animaux aquatiques sont particulièrement menacés dans les écosystèmes (sub)tropicaux. Ce sont des zones proches de l’équateur. Les récifs coralliens de la côte sont également inclus.
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Si la température de l’eau augmente dans une mesure limitée, les risques diminuent considérablement
Dans le scénario où davantage de gaz à effet de serre sont émis, l’humanité devra également faire face aux conséquences d’une population de poissons changeante. Selon la recherche, la morue et les homards sont à haut risque. Ces espèces vivent dans les eaux proches des pays à faible revenu, où la population dépend plus économiquement de la pêche.
Dans l’autre scénario, les scientifiques ont pris comme point de départ les accords de l’accord de Paris sur le climat. La température moyenne des océans aurait alors augmenté de 1 à 2 degrés en 2100. Dans ce cas, le risque pour la quasi-totalité de la vie marine (98,2 %) serait réduit, voire éliminé.
Des scientifiques de pays comme le Canada, l’Allemagne et les Philippines ont participé à la recherche. Avec l’indice de risque climatique, les chercheurs espèrent contribuer à des solutions pour la conservation des animaux marins.
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