Le président a qualifié cette décision de « petite révolution ». Il l’a dit lors d’une séance du « Conseil national de la Refondation », qui se consacre à la santé des jeunes.

Depuis le 10 décembre 2018, les préservatifs sont déjà remboursés par la sécurité sociale sur prescription d’un médecin ou d’une sage-femme.

En septembre 2021, le gouvernement a annoncé que la contraception deviendrait gratuite pour les femmes jusqu’à 25 ans et non plus seulement pour les mineures.

Le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes du barreau rappelle que la gratuité de la contraception est « nécessaire » mais qu’elle doit s’accompagner d’une politique de sensibilisation à la santé sexuelle qui vise également les hommes.

Macron a ajouté qu’il y a un problème « en ce qui concerne la santé sexuelle des jeunes ». Par exemple, il veut faire plus d’efforts pour faire vacciner les adolescents contre le virus du papillome. Les infections causées par ce virus peuvent entraîner diverses formes de cancer. Il a promis de faire des investissements pour mieux informer sur le virus. Il a également déclaré qu’il n’exclurait pas la vaccination obligatoire « si nous avons les bonnes recommandations scientifiques ».

Il y a aussi encore du travail à faire sur l’éducation sexuelle, a reconnu Macron. « La réalité est très, très loin de la théorie. Nous devons beaucoup mieux former nos enseignants sur ce sujet, nous devons les sensibiliser », a-t-il déclaré.