Paris, France) – Un réseau clandestin de 300 personnes – dont des gendarmes, des ex-militaires, des médecins, un avocat et un maire – il préparait un coup d’État en France, avec un assaut sur l’Elysée, le palais présidentiel. Un projet au sommet duquel était – comme le révèle Le Parisien – Rémy Daillet-Wiedemann, 55 ans, théoricien du complot extradé de Malaisie en juin dernier. Avec un passé de leader régional de l’Udf (le parti centriste de François Bayrou) et désormais mis en examen pour kidnapping de petites associations de malfaiteurs à des fins terroristes, le gourou avait en tête de conquérir avec ses partisans certains centres névralgiques de l’État, tels que l’Assemblée nationale, le Sénat et le ministère de la Défense, ainsi que l’occupation d’une station de radio ou de télévision à Paris pour diffuser la propagande des putschistes.
France, tentative de coup d’Etat
À ce stade, selon leur projet, les attaquants seraient divisés en unités selon la nomenclature napoléonienne (grenadiers, voûtes) : chacune d’entre elles aurait des tâches d’attaque spécifiques. Compris entre les cibles à atteindre avaient été identifiées centres d’administration et de stockage de vaccins, antennes 5G, journalistes et personnalités éminentes. Autant d’initiatives pourtant interceptées à temps par les services secrets, qui ont pris des mesures pour stopper dans l’œuf la folle stratégie de Rémy Daillet-Wiedemann.
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