À quel point est-ce spécial qu’il y ait maintenant un Tour de France de plusieurs jours pour les femmes ?
« Il offre principalement au cyclisme féminin une immense plateforme. Beaucoup de gens qui ne suivent pas le cyclisme normalement regardent le Tour de France. Cela s’applique au cyclisme masculin et, espérons-le, maintenant aussi aux femmes. Le NOS diffuse en direct le cyclisme féminin pendant huit jours, deux heures et demie. Il y aura donc plus de gens qui regarderont que jamais.
Vous avez pris votre retraite de cycliste professionnel il y a deux ans et demi. Auriez-vous aimé participer à cette course ?
« En soi oui, mais surtout pour découvrir en quoi il diffère, par exemple, du Tour d’Italie, qui dure dix jours. J’aime beaucoup les courses par étapes. Mais j’ai arrêté parce que j’avais fini de courir, donc je n’ai pas soudainement le trac quand je pense à cette course. Je n’ai jamais rêvé d’avoir le Tour de France conduire. Je suis trop sobre pour ça.
Le Tour de France féminin est labellisé « plus grand tour du monde ». Justement?
« Il ne faut pas rendre ce match plus gros qu’il ne l’est. Par exemple, il n’y a pas de contre-la-montre et toutes les facettes du cyclisme ne sont donc pas incluses. Mais en termes d’attention, peu de choses peuvent égaler cela. J’ai donné plus d’interviews sur cette course ces dernières semaines que sur le cyclisme féminin ces trois dernières années. Il se passe beaucoup de choses et je ne fais qu’applaudir cela.
Vous signalez ce Tour pour le NOS. Conduisez-vous une voiture?
« Nous le faisons depuis le studio, comme avec les hommes. Nous recevons les images en direct de France sur trois grands écrans. À Hilversum, ils ont créé pour nous un très beau studio à partir duquel je fais le commentaire en direct. Tout est très bien organisé.
Qu’attendez-vous en tant que commentateur ?
« Je fais ce travail depuis quelques années maintenant, mais j’ai vraiment hâte d’y être. C’est un nouveau jeu et j’ai huit jours pour commenter. Je n’ai jamais fait ça auparavant, donc c’est excitant. J’attends aussi avec impatience le départ sur les Champs-Élysées. Ce sera un spectacle. Tout le monde a tellement d’adrénaline là-bas, ce sera une course très rapide !
Le Tour de France a-t-il une valeur ajoutée pour vous parce que votre père Gerrie y a si bien performé ?
« Naturellement. Mais pas seulement parce que mon père y a gagné de très belles étapes et que ça a été son terrain de jeu pendant des années. Le tour était toujours allumé chez nous et donne donc un sentiment nostalgique et agréable. Mon père a toujours bien fait du vélo en France lui-même, mais il a aussi travaillé pour la radio pendant un an pendant le tour. Cela me rend très heureux quand j’y pense. Cela rend encore plus amusant pour moi de faire partie de cela.
Le Tour de France Féminin à voir quotidiennement sur NPO1 à partir du dimanche 24 juillet.