Longue interview aux micros de de Le Parisien par Maxime López, milieu de terrain de Sassuolo, anciennement Marseille. Le Français a évoqué son expérience en Italie mais aussi son passé en France : « A Sassuolo j’ai retrouvé la joie simple d’être sur le terrain. Je suis investi de responsabilités. Je me sens capable de les affronter, d’être un leader. Sassuolo est très positif. La philosophie du club me correspond totalement. Vous le voyez quand vous me regardez jouer, je suis satisfait. Je n’étais plus content à l’OM car je n’avais pas joué depuis plusieurs mois. Personne n’aime être sur le banc. Je J’ai dit ça à d’autres fois, mais si je n’avais pas réagi, j’aurais été perdu.
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Maxime Lopez à nouveau sur l’aventure à Marseille : « Quand tu passes par Marseille, on continue à s’intéresser à toi, même après ton départ. Et ça m’est arrivé aussi. Après mon but contre la Juventus, j’ai reçu, par exemple, des lots. de messages de fans marseillais sur mes réseaux sociaux. Quand on habite à Marseille, tout y est amplifié. Je suis plutôt femme de ménage. Avec ma copine on partage ce souci de discrétion. Ici les gens me reconnaissent parfois dans la rue, mais ils ne venez pas spontanément vous approcher de moi ».
Sur l’avenir puis sur le passé à Marseille (Maxime est né à Marseille, il est le fils de l’OM) : « La vie est jalonnée de buts. Au final, je veux m’envoler plus haut, rejoindre un club de haut niveau, sans sauter les étapes. . . J’aime beaucoup être ici à Sassuolo. Je commence à parler correctement la langue, pour pouvoir donner des interviews en italien. La présence dans les vestiaires d’un autre Marseillaise, Jérémie Boga, a facilité mon intégration. L’OM reste ma plus grande fierté . J’ai réalisé mon rêve, celui de mon père et de mon frère. L’équipe de France ? Dans mon rôle je dois faire face à une rude concurrence, avec beaucoup de joueurs talentueux. Mais j’y pense, pourquoi le nier ? convaincre le coach d’appeler moi. L’exemple de Veretout est stimulant. Avant d’être appelé, il s’est fait un nom en Serie A. «
Le commentaire de Maxime Lopez : « Comme je l’ai dit, qu’on m’aime ou pas, on ne peut pas m’enlever ce que j’ai été là pendant quatre saisons à l’OM. Je ne regrette rien. Maintenant, pourtant, la page est définitivement tournée. une nouvelle histoire à écrire. Quitter l’OM n’a pas été facile. Mentalement, c’était un peu difficile au début de couper la corde, mais pas tellement au fond. J’ai laissé, je pense, une image positive de la L’OM. Il m’a forgé mentalement. S’il est plus difficile de réussir à l’OM en tant que Marseillaise ? Tout est lié à la politique du club. Je veux que le Barça en soit la preuve, où aujourd’hui tant de jeunes sont alignés avec la vision du club. C’est beaucoup de pression des supporters, de la presse. On l’a revu dans des moments difficiles. C’est parfois dur à supporter et à accepter. Mais je pense qu’être Marseillaise était une force. Mes premiers pas en tant que pro coïncidait avec le rachat de l’OM par McCourt. Il y avait, alors, parmi les dir exiger la volonté de promouvoir un jeune du centre . J’étais là au bon moment ».