L’objectif du projet de l’UE était de développer et de tester des solutions durables pour les bâtiments où cela n’était pas très évident jusqu’à présent. Les résultats montrent que les partenaires du projet ont également réussi à le faire grâce à des études de faisabilité, des lignes directrices, des plans énergétiques urbains et des feuilles de route, mais surtout grâce à des démonstrations sur des sites tests aux Pays-Bas, en Belgique, en France et au Royaume-Uni. Au total, plus de 460 kilowatt-crête de panneaux solaires ont été installés dans le cadre du projet.
Des classes
Selon les partenaires de recherche, des leçons intéressantes peuvent être tirées des résultats du projet dans divers domaines. Sur le plan technique, il y a les découvertes sur l’interaction entre les panneaux solaires et les batteries et l’impact des saisons ; et les défis techniques dans l’installation et le fonctionnement des panneaux photovoltaïques et l’absence de réglementation concernant les batteries domestiques.
Les partenaires de recherche voient comme une pierre d’achoppement le fait que les (sous-)traitants ne soient actuellement pas familiarisés avec des techniques nouvelles ou plus spécialisées, comme un système de tampon de glace lié à une pompe à chaleur. En ce qui concerne les projets publics – tels que le PV sur les bâtiments scolaires ou les salles de sport – il est devenu clair qu’en impliquant les citoyens dès le moment de la planification et en leur offrant la possibilité de co-investir, la base de soutien devient beaucoup plus grande. Cela s’applique également aux projets de logements sociaux. Au sein de SOLARISE, il est devenu évident qu’avec une approche innovante du partage de l’énergie, les économiquement faibles souhaitent également participer à la transition énergétique.
Centre-ville historique
Selon les chercheurs, la mise en œuvre de mesures durables dans des bâtiments monumentaux ou dans un centre-ville historique reste généralement un défi. Les réglementations visant à préserver le caractère historique limitent souvent les possibilités de les rendre plus durables. Cependant, le projet SOLARISE a également montré qu’il existe déjà diverses techniques qui peuvent rendre les bâtiments historiques plus durables sans affecter leur apparence, comme les ardoises de toit qui chauffent un système de tuyauterie sous-jacent et produisent une chaleur durable.
Selon les chercheurs, il est fortement recommandé d’entrer en coopération avec les différentes parties prenantes à un stade précoce des projets de durabilité des monuments. Non seulement avec les personnes directement concernées, telles que la municipalité, les agences et les habitants, mais également avec de nombreux experts dans le domaine des constructions spéciales et des questions d’assurance.
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