La signature identifie les projets wallons susceptibles d’être éligibles au soutien de la BEI sous forme de financement, d’accompagnement et de conseil. La BEI couvre généralement jusqu’à 50 % des coûts d’un projet par le biais de prêts.
PIIEC
En matière de développement du potentiel de l’hydrogène, la Wallonie ambitionne de devenir un acteur européen majeur. C’est pourquoi la région recherche un certain nombre de projets et d’initiatives liés à l’hydrogène. Il s’agit de projets d’importants projets d’intérêt européen commun (PIIEC) pour lesquels la Wallonie a déjà reçu 88 millions d’euros de soutien de l’Union européenne.
Le premier projet IPCEI, Columbus, est une collaboration entre ENGIE Electrabel, Carmeuse et John Cockerill. Une unité d’électrolyse de l’eau produit l’hydrogène nécessaire au procédé de biométhanisation. Le deuxième projet IPCEI, John Cockerill, envisage la construction d’une grande usine d’électrolyseurs qui produit et exporte des électrolyseurs. Le projet est développé en collaboration avec la France, qui financera la production de stacks – les cellules d’électrolyse qui produisent de l’hydrogène – en Alsace. Les électrolyseurs seraient ensuite assemblés dans une usine à Seraing en Belgique, qui dispose de l’équipement et de l’expertise nécessaires dans le domaine de l’usinage, du soudage et du revêtement. Cette usine d’assemblage vient compléter les compétences internes en recherche et développement des ingénieurs qui développent la technologie performante.
E-WallonHY
Enfin, le projet E-WallonHY vise à développer une économie verte de l’hydrogène en Wallonie incluant les différents maillons de la chaîne de valeur. Celles-ci incluent la production d’hydrogène électrolytique vert, son stockage et son transport, et son utilisation dans certaines des applications les plus prometteuses pour l’hydrogène de haute pureté, notamment le transport, la construction et les procédés industriels tels que la production d’ammoniac.
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