Les Néerlandais qui veulent partir en France pour les vacances d’automne peuvent (un peu) pousser un soupir de soulagement. Les problèmes de pénurie d’essence semblent s’atténuer lentement.
Deux grandes fédérations professionnelles ont signé un accord avec le pétrolier Total. Ils perçoivent un complément de salaire de 7 % et une prime de fin d’année comprise entre 3 000 et 6 000 euros. Ces syndicats représentent la majorité de la main-d’œuvre.
Une troisième fédération professionnelle, la CGT, n’était pas d’accord. Le syndicat veut continuer la grève. Mais dans une raffinerie où des mesures sont prises, les salariés de la CGT ont néanmoins décidé d’autoriser des transports limités de carburant. Ils espèrent limiter les nuisances à la pompe pour les Français.
Moins de pénuries
La France compte sept raffineries au total et deux d’entre elles ne sont désormais plus en grève. Le gouvernement a également forcé le personnel de certains endroits à se rendre au travail, ce qui signifie que l’essence et le diesel sont ramenés aux stations-service. En conséquence, les pénuries à Paris et autour de Paris ainsi que dans le nord de la France ont diminué.
Ces derniers jours, d’énormes problèmes sont survenus dans de grandes parties du pays en raison des pénuries d’essence. En raison des grèves et des blocus dans les raffineries, à peine une goutte d’essence ou de diesel est allée aux stations-service. Dans de nombreux endroits, cela a provoqué des embouteillages de centaines de voitures devant la pompe. Les taxis, les services d’ambulance et les sociétés de transport se sont plaints amèrement de ne pas pouvoir s’approvisionner en carburant.
Les Pays-Bas
Les vacances d’automne ont commencé aujourd’hui pour une partie des Pays-Bas. Ces dernières semaines, de nombreux Néerlandais se sont retrouvés bloqués en France en raison de la pénurie de carburant.
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