VIENNE : JANNIK PREND LE TOP DIX…
Berrettini, Sinner et Sonego partent du bon pied nell’“Erste Bank Open” (ATP 500 – prix en argent 1 837 190 euros) sur le fast indoor Wiener Stadthalle de la capitale autrichienne. Notamment, grâce au succès sur l’Australien Popyrin, n.77 ATP, Matteo, n.7 au classement et troisième favori du classement général, décroche la passe pour la finale Nitto ATP à Turin : est la deuxième présence du Romain à l’événement qui clôt la tournée après celle de l’édition jouée à Londres en 2019.
Sonego s’arrête au deuxième tour: je26 ans de Turin, 23 au classement, finaliste en 2020 (alors que dans un tournoi de conte de fées, joué par un chanceux perdant, il a dépassé Djokovic en quarts), il cède en trois sets au Norvégien Ruud, 8 ATP et quatrième tête de série. Berrettini à la place dans les quartiers, battu au tie-break du set décisif par l’Espagnol Next Gen Carlos Alcaraz, n.42 ATP, dans la deuxième affirmation sur un top dix après celle centrée à New York sur Tsitsipas.
Pécheur, 11 ATP (nouveau meilleur classement) et 7 de tête de série, tout frais du triomphe à Anvers (quatrième titre en 2021) et en plein essor pour Turin, met littéralement KO l’Opelka américaine, Le n.27 ATP, dans une sorte de « tests techniques » de finale de Coupe Davis, se répète sur l’Autrichien Novak, 116 du classement, en course grâce à une wild card, puis en quarts de finale, en battant en deux sets Ruud s’adjuge trois buts d’un seul coup : conquiert pour la première fois le top dix du classement, la troisième demi-finale en l’espace d’un mois et la virtuelle huitième place de la « Race to Turin »… quand on dit optimisation des ressources ! Puis il frôle de très près sa deuxième finale d’affilée mais se perd du coup.
En demi-finale, Jannik cède 46 75 62 à Frances Tiafoe des États-Unis, 49 au classement, venant des qualifications : Sinner vole 63 5-2 mais la donne change. L’Américain entraîne le public à ses côtés en se transformant en showman, un peu trop sud-tyrolien : « Frances a exagéré. Une chose c’est quand tu fripes, une autre c’est s’il n’y a plus de respect. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais je pense que c’est allé un peu plus loin. À certains moments j’étais prêt, mais j’ai dû attendre J’aurais peut-être dû mettre la pression sur l’arbitre pour qu’il respecte le temps. Pourtant, j’apprends beaucoup de choses de ce match : si j’avais bien servi pour un match de plus, nous ne serions pas là à en parler.»