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Les grèves chez TotalEnergies, laissant des milliers de stations-service en France sans carburant, dureront au moins jusqu’à mardi. Le syndicat CGT a dénoncé l’offre conditionnelle du groupe pétrolier et gazier de parler tôt des salaires. Le syndicat a qualifié cela de chantage et a déclaré que les grèves se poursuivraient pour le moment.
L’action syndicale chez TotalEnergies coïncide avec des grèves dans deux raffineries d’ExxonMobil en France. Les travailleurs réclament, entre autres, un salaire plus élevé pour compenser la hausse de l’inflation et la cherté de la vie. Les revendications salariales du personnel surviennent alors que les employeurs de toute l’Europe exigent des salaires plus élevés face à la hausse de l’inflation.
Le gouvernement du président Emmanuel Macron subit une pression croissante pour agir alors que la grève se poursuit et que de plus en plus de stations-service sont à court d’essence. Il a appelé à une sortie rapide de la crise. « J’espère que cela pourra être résolu le plus rapidement possible dans les prochaines heures. Le blocage n’est pas un moyen de négocier », a déclaré Macron lors d’une visite en Mayenne, dans l’ouest de la France.
10% de salaire en plus
La CGT a déclaré dans un communiqué qu’elle n’avait reçu aucune assurance de TotalEnergies que les demandes seraient satisfaites. Pour cette raison, le syndicat poursuit l’action, malgré l’aide de TotalEnergies. Le syndicat réclame au moins 10 % de salaire en plus pour les employés.
À la suite de ces actions, plus de 60 % de la capacité de raffinage en France s’est arrêtée. En conséquence, les prix du diesel ont augmenté. La France a également dû augmenter ses importations de carburant. De longues files d’attente se sont formées dans les stations-service de la région parisienne alors que les automobilistes tentaient de faire le plein avant que d’autres pompes ne se tarissent.
Le ministère français de l’Énergie a déclaré que près d’un tiers des stations-service du pays manquaient d’au moins un produit énergétique dimanche. Le site mon-essence.fr a indiqué que plus de 2 000 stations étaient sèches, sur la base des données d’environ 30 000 utilisateurs depuis jeudi.