La hausse des chiffres de l’inflation en France et en Espagne, entre autres, entraîne une hausse des taux d’intérêt sur les obligations d’État. Par exemple, le taux d’intérêt néerlandais à dix ans a dépassé 3 % pour la première fois en plus de onze ans. Les analystes tiennent compte du fait que la Banque centrale européenne augmentera les taux d’intérêt à près de 4 %, le niveau le plus élevé jamais atteint.
Aujourd’hui, il a été annoncé que l’inflation en France et en Espagne avait augmenté de 7,2 et 6,1 % respectivement, alors qu’une baisse était attendue. Bien que l’inflation ait baissé en Belgique, l’inflation sous-jacente, hors énergie et alimentation, a augmenté.
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Demain l’Allemagne publiera de nouveaux chiffres d’inflation, jeudi les chiffres des Pays-Bas et de la zone euro seront annoncés. Selon l’économiste interne de la BNR, Han de Jong, il se peut que les Pays-Bas suivent l’exemple de la France, de l’Espagne et de la Belgique.
plus agressif
Maintenant que l’inflation est à nouveau en hausse, la BCE devrait poursuivre une politique de taux d’intérêt plus agressive. La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, annoncera une nouvelle décision sur les taux d’intérêt le 16 mars. La BCE devrait relever les taux d’intérêt de 50 points de base à 3 %. Au début de cette année, les marchés financiers supposaient encore que le taux d’intérêt directeur ne dépasserait pas 3,5 %, mais on parle maintenant de 4 %. écrit le FD. En rendant les emprunts plus chers, la BCE tente de freiner la demande dans l’économie. Cela devrait faire baisser l’inflation.
Prêts gouvernementaux
Le taux d’intérêt plus élevé sur les obligations du gouvernement néerlandais, supérieur à 3 % pour la première fois en plus de onze ans pour les prêts d’une durée de dix ans, signifie que les Pays-Bas n’ont pas à dépenser plus d’argent en prêts. D’un autre côté, les investisseurs peuvent gagner plus d’argent en investissant dans des titres de créance d’État.
Sur les marchés obligataires, les taux d’intérêt des obligations d’État néerlandaises sont tombés en dessous de zéro à plusieurs reprises ces dernières années. Cela signifiait que les investisseurs devaient allouer de l’argent aux fonds qu’ils investissaient dans des obligations néerlandaises.