Le télescope spatial James Webb arrivé au Centre spatial de Guyane française, et a déjà subi d’importants tests finaux en vue du lancement qui aura lieu le 18 décembre. Ainsi, il manque très peu de choses et les techniciens effectuent les derniers contrôles mécaniques, électriques et fonctionnels et vérifient méticuleusement que tout fonctionne parfaitement et que l’ensemble de l’instrumentation est exempt de contaminants. Une fois les tests terminés, le vaisseau spatial viendra
- approvisionné d’oxydant hydrazine et tétroxyde d’azote pour alimenter les propulseurs qui permettront de maintenir l’orbite – le processus prendra 2 semaines
- monté sur la pile d’Ariane 5
La fusée sera amené à la plate-forme quelques jours avant le lancement, tandis que le ravitaillement en hydrogène liquide et en oxyde d’oxygène liquide sera effectué à proximité du décollage. La NASA définit « déchirant« cette période qui la sépare (avec l’ESA et le CSA) au lancement : tout doit fonctionner parfaitement, chaque aspect doit être analysé pour que le télescope fonctionne correctement et voyage dans l’espace. Après tout, 1 million de milles (1,6 million de kilomètres) nécessitent un souci du détail obsessionnel.