L’accord porte sur la coordination des deux pays sur divers aspects, de la politique étrangère à la défense, en passant par l’économie et la culture. Critique l’opposition : « Personne ne sait de quoi vous parlez »
Vendredi 26 novembre, à 9 heures, l’Italie et la France signeront au Quirinal un traité portant sur la coordination des deux pays sur une série de questions, de la politique étrangère à la défense, en passant par l’économie et la culture. Des sources de l’Elysée l’ont fait savoir en ajoutant qu’avec le choix d’un lieu aussi symbolique, « les Italiens ont voulu manifester une amitié très profonde envers Paris ».
La compréhension
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Le traité, dont les détails ne sont pas encore connus, est né après que « deux groupes d’essais eurent posé des thèmes que nous avons pu développer dans d’excellentes conditions de collaboration », poursuivent les sources, et auraient été rédigés l’année dernière. . La signature aura lieu lors de la visite du président Emmanuel Macron en Italie, prévue les 25 et 26 novembre.
Paris a démenti l’hypothèse selon laquelle l’accord « renforcerait l’attitude prédatrice de la France sur l’économie italienne ». Au contraire, l’intention serait de « créer une coopération économique mutuellement avantageuse ».
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Le vice-président de la Chambre des députés, Fabio Rampelli, des Frères d’Italie, s’est plaint que le traité n’est pas encore public. « Personne, à l’exception des rédacteurs, ne sait de quoi vous parlez, encore moins les représentants du peuple italien », a-t-il déclaré. « Nous avons lu des conjectures dans les journaux et des commentaires d’observateurs faisant autorité inquiets du manque d’informations officielles. Ce n’est pas comme ça que la politique étrangère est gérée », a-t-il poursuivi, ajoutant que le Premier ministre Mario Draghi n’aurait même pas la légitimité pour signer le document, n’ayant pas été élu.