Le 28 mars, une pièce en français d’une certaine Laurène Beaumond est parue sur le site de la télévision d’État chinoise CGTN, dans laquelle elle dénonce les fake news occidentales sur les violations des droits humains par les Chinois dans la région de Xianjang. Le Monde conclut après enquête que Beaumond lui-même est faux.
« Halte à la tyrannie des fake news », écrit Beaumond qui, selon la CGTN, a vécu sept ans en Chine, a étudié l’histoire de l’art et l’archéologie à la Sorbonne Université de Paris, et serait titulaire d’un master en journalisme.
La femme aurait également travaillé dans divers comités de rédaction français, mais selon Le Monde est introuvable. Le Monde a décidé de se renseigner auprès des associations de journalistes français, mais leurs archives ne mentionnent personne qui ait jamais eu une carte de presse à ce nom. Cela est nécessaire pour pouvoir effectuer le type de travail mentionné par la CGTN.
Dagblad Le Figaro dit qu’elle a pu trouver la femme: un d’une quarantaine d’années viande et sang Française qui ne veut pas donner son vrai nom, selon ses propres mots par crainte pour sa sécurité. Elle vit dans la Sarthe au sud-ouest de Paris et dit qu’elle soutient pleinement la pièce, qu’elle a elle-même pitchée à la CGTN.
Selon des poèmes médiatiques français, la femme a travaillé dans le passé pour la branche francophone du radiodiffuseur d’État. Avec la confirmation par Le Figaro de l’existence de la femme, le chef de la pièce en ligne dans Le Monde modifié. Dans l’url, l’accusation est toujours lisible que CGTN inventer-un-journaliste-francais. Le titre ne traite plus que de la polémique autour de l’auteur et de « l’article de propagande ».
« Je suis consternée par la bassesse de toutes les atteintes à ma personne et que les gens osent dire que je n’existe pas », a déclaré la femme au Figaro.
Dans l’article d’opinion sur CGTN « Beaumond » s’étonne des reportages dans les médias occidentaux sur le nettoyage ethnique, la destruction culturelle (« les panneaux sont bilingues ») et le travail forcé dans les champs de coton, alors que selon elle la matière première est en grande partie récoltée mécaniquement « compte tenu de la taille des parcelles ». .
Le Monde soutient que la manière dont la CGTN dresse le portrait des femmes n’est pas juste. « Le problème, c’est que Laurène Beaumond n’existe pas comme les médias d’Etat veulent le présenter », écrit le journal.