Un grand nombre de poissons morts flottent autour des côtes françaises après la destruction des chaluts de l’un des plus grands navires de pêche au monde.
La ministre française de la Marine, Annick Girardin, a qualifié de choquante la fuite des captures du navire de pêche géant néerlandais « Margres », selon le journal. Gardien.
L’immense couverture de poissons morts a été découverte jeudi dernier. On estime qu’environ 100 000 poissons morts, peut-être du merlan bleu, ont été retrouvés dans le golfe de Gascogne, au large des côtes françaises.
Selon des militants écologistes, des images de la célèbre organisation environnementale Sea Shepherd montrent d’énormes quantités de poissons morts dans une zone adjacente d’environ 3 000 mètres carrés.
énorme bateau de pêche
Le navire de pêche néerlandais Margiris est l’un des plus grands navires de pêche au monde. Elle utilise d’immenses chaluts qui tirent des tonnes de poissons lors de ses voyages, notamment dans l’océan Atlantique.
Le groupe d’intérêt néerlandais PFA (Pelage Freezing Fishing Association), qui représente la société propriétaire du bateau de pêche, a déclaré que la fuite des captures était due à des dommages causés aux engins de pêche.
– La PFA comprend parfaitement les émotions que suscitent ces images, écrit la PFA dans un communiqué, car il apparaît également que ce type d’incidents est extrêmement rare.
La FAO souligne également qu’il n’est pas dans l’intérêt de ses membres de perdre du poisson. Ils regrettent de ne pas utiliser le poisson pour la consommation humaine.
Enquêté – accusé de noyade
La ministre française de la Mer, Annick Girardin, a ordonné aux autorités françaises d’enquêter sur l’accident.
Le commissaire européen chargé de l’environnement, de la mer et de la pêche, Virginius Sinkevicius, a également déclaré que l’UE enquêterait sur cet incident spécifique et chercherait des informations et des preuves sur ce qui s’est passé.
L’organisation environnementale Sea Shepherd accuse le bateau de pêche de déverser ses prises en connaissance de cause et de sa volonté – car aller au port et décharger ce que l’on appelle les prises accessoires coûte cher, a déclaré Lamia Esmali, présidente de Sea Shepard en France, à Chaîne canadienne de CBC.