Marcone a abattu son chef à la scierie du hameau des Plantiers dans les Cévennes françaises tôt mardi matin. On dit qu’il y avait un conflit au sujet de l’horaire de travail. Marcone n’a pas dit bonjour à son arrivée et son patron, Luc Teissonnière (55 ans), aurait dit quelque chose à ce sujet. Le propriétaire de la scierie a ensuite reçu plusieurs balles dans la tête. Un collègue qui a tenté d’intervenir a également été abattu. Un troisième homme a été témoin du drame et a alerté la police.
Après son acte, le tireur est rentré chez lui, a ramassé un fusil de sniper et un sac à dos avec des provisions et des vêtements chauds. Puis il disparut dans la nature sauvage des Cévennes. Depuis le drame, les recherches se poursuivent pour retrouver Marcone, un chasseur membre d’un club de tir qui connaît la région comme sa poche. Marcone a été décrit comme soliste et un peu paranoïaque. Son rêve était autrefois de devenir tireur d’élite dans l’armée française, mais il a été rejeté en raison de problèmes de vue. Lors d’une perquisition au domicile de Marcone, qui a laissé derrière lui sa femme et son enfant, les agents ont trouvé de nombreuses armes et plus de trois mille cartouches. L’homme a donc été étiqueté comme « armes à feu dangereuses ».
350 officiers, chiens, hélicoptères équipés de caméras infrarouges et de drones ont passé au peigne fin la zone jour et nuit. Même un chien Saint Hubertus (un limier) a été déployé dans la zone de 15 kilomètres carrés bouclée par les autorités. Sans résultat. Marcone s’est caché dans des grottes ou dans la forêt dense, croyait-on par la justice. Ou, après tout, il avait glissé à travers les mailles du filet et avait disparu en long et en large, était l’autre théorie. Ou peut-être s’était-il déjà suicidé après son acte ?