C’est ce qu’a décidé jeudi une cour d’appel de Paris, qui a confirmé le verdict d’une juridiction inférieure. Selon celle-ci, Twitter doit désormais fournir des informations sur le nombre de personnes de quelle nationalité, où et dans quelle langue qui consultent le contenu de la plateforme francophone. En outre, le groupe américain doit verser aux six plaignants une amende de 1 500 euros chacun, qui accusent Twitter de ne pas agir suffisamment contre les discours de haine.
Twitter a déclaré : « Notre priorité absolue est la sécurité des personnes utilisant notre plateforme. » Le tribunal de première instance avait également exigé que l’entreprise soutienne ses activités contre le discours de haine avec des documents, des contrats et des détails financiers.
Les réseaux sociaux tels que Twitter, Facebook et Google sont accusés de faire trop peu contre les discours de haine et la désinformation sur Internet. En Allemagne, la Network Enforcement Act (NetzDG) est en vigueur depuis 2018, en vertu de laquelle les plates-formes à grande portée relèvent et selon laquelle le contenu criminel des médias sociaux doit être supprimé rapidement et de manière cohérente.
Les actions Twitter cotées à la NYSE ont gagné 4,02 % à 38,85 $.
Paris (Reuters)
L’effet de levier doit être compris entre 2 et 20
Pas de données
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